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Léon Denis

Léon Denis

Léon Denis est né le 1er janvier 1846, à Foug, bourg de Meurthe-et-Moselle, à huit kilomètre de Toul. Son père petit employé de l’Etat, n’avait que ses modestes appointements pour toute fortune. Aussi pensa-t-il, de bonne heure, à mettre son fils au travail. Ce fut dans la métallurgie qu’il débuta, à l’âge de douze ans, en usant ses ongles et ses doigts à polir des cuivres. Sa santé délicate ne lui permit pas de continuer dans cette voie ; ce fut dans le commerce qu’il chercha dès lors à se faire une situation, plus conforme à ses goûts et à ses aptitudes
Avec sa santé fragile, beaucoup d’obstacles auraient dû lui barrer la route : il a tout surmonté, parce que, sous un aspect plutôt chétif, il possède une âme forte et solidement trempée, imprégnée des plus nobles et des plus généreuses aspirations. Son caractère posé, réfléchit, ses préférences natives, le poussèrent à la lecture, non des romans et des futilités, mais des ouvrages graves, sérieux qui lui formaient le coeur et l’intelligence, et dans l’étude et la méditation desquels prolongeait souvent ses veilles, à des heures fort avancées de la nuit, au grand dommage de sa vue, qui laissa toujours beaucoup à désirer.

Léon Denis, orateur

En 1862, Léon Denis se fait recevoir Membre de la Loge des Démophiles de Tours ; il en devient bientôt l’orateur actif et écouté mais en 1877, après quinze ans d’activités, il donne sa démission.
En 1870, l’année terrible le trouve à Tours, prêt à la défense du pays, engagé volontaire, malgré ses exemptions physiques. Il monte rapidement en grade et c’est comme lieutenant des Mobiles Indre-et-Loire qu’il fait partie de l’armée de la Loire. La tourmente passée, il revient à Tours, où le rappellent ses occupations et ses voyages.
En 1880, à la création de la Ligue d’Enseignement de Jean Macé, il devient l’âme du Cercle Tourangeau de la ligue de l’enseignement. Il en est le propagateur ardent et entraînant. Il fonde plusieurs cercles et bibliothèques populaires et inaugure l’ère des conférences publiques.
Ses affaires l’appelant souvent en Normandie, en Bretagne, dans l’Anjou et la Mayenne, il en profite pour faire partout des conférences de propagande qui ont le plus vif et le plus légitimes succès. La ligue de l’enseignement étendant son influence de tous côtés, son jeune et brillant conférencier voit sa tâche grandir en conséquence. Il est appelé à Angers, Le Mans, Nantes, Orléans etc., et partout il se fait applaudir, à juste titre. Mais alors sa tâche se complique des soins qu’il apporte à la diffusion du spiritisme, dont il est fermement épris et il s’en va portant de tous côtés la bonne parole pour l’expansion de l’instruction laïque et la propagation de la Doctrine spirite.
Il ne faudrait pas croire qu’au début de son oeuvre de conférences, Léon Denis n’eut à vaincre aucune difficulté, loin de là. Cependant, mu par ces deux ressorts de relèvement de l’humanité, il va partout où le devoir le réclame ; non seulement en France, mais en Belgique, en Hollande, en Suisse, en Algérie, qu’il a déjà fréquentée comme voyageur de commerce.

Les conférences spirites

Comme spirite, Léon Denis fit de nombreuses conférences à Paris dans la salle des fêtes de l’hôtel de la Duchesse de Pomar et surtout à la salle des Agriculteurs, au Grand Orient, à Trianon, à l’université de Genève, à la faculté de Toulouse, à l’Athénée de Bordeaux, à Bruxelles, à la Haye, etc., et partout son talent s’affirme de plus en plus.
La première conférence que Léon Denis fit à Lyon eut lieu le dimanche 23 octobre 1887, dans la salle de la Scala, devant un auditoire de 1.800 personnes. Elle avait pour sujet : Les Mondes et la vie universelle, les existences progressives de l’être. Le succès fut complet, l’orateur très chaleureusement applaudi, nous n’aurions pu espérer mieux. La conférence eut lieu sous les auspices de la Fédération spirite Lyonnaise.
Nommé Président d’honneur de la Fédération spirite Lyonnaise, Léon Denis a fait à Lyon une trentaine de conférence publiques.
Il a créé ou aidé à se former, au cours de nombreuses tournées de propagandes, les Fédérations de Bordeaux, Nantes, Toulouse, Marseille, Alger, etc. Il est président de l’Union spirite française, de celle de Catalogne, du Brésil. Malgré tous ces honneurs, lui venant de tous les points du pays et du dehors, Léon Denis n’en reste pas moins ce qu’il fut toujours prévenant, serviable, accueillant tous, simple et modeste, aimant la solitude, afin de pouvoir réfléchir plus à l’aise et de travailler à la préparation de ses ouvrages.

Les congrès

Le congrès de 1889, le premier congrès spirite français, se tient à Paris, au Grand Orient, rue Cadet. Il y eut de nombreux voeux soumis au Comité de propagande et bien des projets, mais celui qui réunit le plus de suffrages, ce fut le voeu de voir publier les ouvrages d’Allan Kardec en édition populaire.Léon Denis fut président du Congrès de Paris en 1900, de celui de Liège en 1910 et de celui de Genève en 1913.

Sa santé

La vue de Léon Denis, qui fut toujours son plus grand souci, va toujours en s’affaiblissant de plus en plus. Peu à peu, notre Maître et ami rentre tard dans la nuit ; il y voit encore assez pour se guider, mais il ne peut plus lire, ni écrire et doit recourir à un secrétaire pour dépouiller son courrier et y répondre. Il a besoin également de ce secrétaire pour lui faire écrire les articles qu’il envoie aux journaux, pour écrire les oeuvres nouvelles qu’il dicte, faire les corrections des nouvelles éditions de ses ouvrages et tous les travaux d’écriture qui ne lui sont plus possibles.
Léon Denis s’enfonce dans la nuit avec le plus grand calme, la plus admirable résignation ; il accepte cette épreuve, comme toutes les autres, sans révolte, sans murmure.

Ses livres

Après la Mort
Le Pourquoi de la Vie
Dans l’Invisible (Spiritisme et Médiumnité)
Christianisme et Spiritisme
Le Problème de l’Etre et de la Destinée
La Grande Enigme (Dieu et l’Univers)
L’Au-Delà et la Survivance de l’Etre
Le Génie Celtique et le Monde Invisible

Livres de Léon Denis

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