Amélia Augusta do Sacramento Rodrigues

Amalia Augusta do Sacramento Rodrigues

Sa vie

Elle est née dans la paroisse d’Oliveira dos Campinhos, proche de la municipalité de Santo Amaro da Purificação, dans l’Etat de Bahia, le 26 mai 1861. Elle est la fille de Félix Rodrigues et Maria Michael Rao, une famille simple mais pauvre.
Elève brillante, elle commence à écrire des poésies dès l’âge de 12 ans. Elle obtient une bourse pour étudier au Prado Alexandrino puis sera l’élève des professeurs Antônio de Araújo Gomes de Sá et Manuel Rodrigues de Almeida. Elle maîtrise rapidement la littérature classique mais aussi le latin, le français et l’allemand. Elle obtient son diplôme pour enseigner à l’âge de 19 ans, elle sera affecté au collège Arraial da Lapa, puis plus tard, à celui de Santo Amaro da Purificação où elle restera huit ans.
Toute sa vie, elle écrit des poèmes pour enfants, des pièces de théâtre, des articles dans divers journaux comme Le messager de la foi, la ligue des femmes catholiques. Etant femme, elle obtient difficilement le soutien de ses collègues, elle publie donc en utilisant des pseudonymes masculins.
A l’heure de la retraite, elle poursuit son aide sociale et d’enseignante. Elle se désincarne à 65 ans, le 22 août 1926.

Sa lutte

Consciente des difficultés que rencontrent les jeunes femmes de son époque, elle aide à la construction d’ateliers de couture, d’écoles pour celles qui désirent étudier.
Sa pensée s’identifie à celle de l’Évangile selon le spiritisme : « Eduquer, c’est former de bons hommes et pas seulement de les instruire. »

Sur le plan spirituel

Elle continue son travail instructif et éducatif, basé principalement sur l’Évangile de Jésus. Sa psychographie apporte des pages de grande beauté et traitant de nombreux sujets de l’Évangile, son thème favori pour apporter des leçons à ceux qui sont fatigués.
Voici quelques titres dictés :
Jusqu’à la fin des temps
Il y a des fleurs sur le chemin
Lumière du monde
Le semeur (enfants)
Les chemins de Jésus
Prémices du Royaume
Quand le printemps
Blé de Dieu