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Chronique d’un centre spirite

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Chronique d’un centre spirite

C’est dans le centre spirite Allan Kardec de Campinas, au Brésil, que l’Esprit Nora s’est communiqué au médium pour lui dicter cet ouvrage qui relate en détails l’attaque d’Esprits inférieurs sur un groupe spirite qu’ils cherchent à détruire.

Des conseils pour la cohésion d’un groupe spirite

C’est ainsi qu’on les voit chercher les diverses failles parmi les bénévoles pour jeter la désunion, le découragement, l’orgueil, le fanatisme, la frivolité ou autres penchants qui peuvent amener à quitter un centre. Parallèlement, on mesure concrètement le travail dévoué des Esprits supérieurs pour faire barrière à ces intrusions afin de nous protéger de ces attaques.

Attention à cette lente infiltration

Très instructif, le récit de cette lente infiltration et de sa défense se révèle captivant et il est difficile de lâcher le livre sans savoir la suite. Cet ouvrage réveille surtout en nous le devoir de vigilance qui nous incombe lorsqu’on s’engage dans la voie spirite et, à ce titre, il mérite la qualification de «livre d’intérêt général» et se doit d’être lu par le plus grand nombre d’entre nous.

Voici une séance de désobsession

L’extrait choisi, page 56 et suivantes, se passe pendant la séance de désobsession de Gonçalves, un Esprit obsesseur de l’armée des ténèbres :
«Gonçalves perdait complètement le contrôle de lui-même. L’accueil spirituel est presque toujours impossible sans une médiumnité disciplinée. Les entités amies eurent l’occasion de le vérifier dès que l’adversaire se calma suite à une fatigue passagère. Elles profitèrent de cette accalmie pour envelopper le médium orienteur qui, sous inspiration, parla en ces termes :
– Paix et Amour, c’est ce que nous souhaitons à tous ceux que Dieu nous envoie ! Mon frère, tu n’es pas attaché et encore moins prisonnier. Nous autres travaillons au nom de Jésus notre Maître.
– Ne prononce pas ce nom en ma présence. Il n’est pas mon maître. Le Christ veut nous tromper, nous tromper…
– Du calme, mon ami, dit l’orienteur avec affabilité et douceur. Le nom de Jésus représente la sublime bonté, l’amour véritable, cet amour que tu ne ressens plus depuis très longtemps. Il est l’amitié vraie qui ne sollicite pas de rétribution en retour, l’accolade affectueuse de Celui qui nous aime vraiment. T’en souviens-tu mon ami ? En t’adonnant à la pratique du Mal, tu as oublié que tu es fils de Dieu et que la tâche primordiale que tu dois réaliser, c’est ta réforme morale…

La destruction en priorité

– Ma tâche primordiale à moi, c’est la destruction de ce centre ! Vous croyez tout savoir, vous pensez être protégés n’est-ce pas ? Nous allons vous montrer ! Mon maître est un spécialiste de la destruction des centres spirites comme celui-ci. J’ai déjà vu de nombreux centres dévorés par les spirites eux-mêmes et ce centre sera le prochain ! Attendez que viennent les phalanges inférieures et les esprits des ténèbres car l’heure est venue ! Cette guerre est gagnée d’avance !
L’adversaire vociférait toujours :
– Maître, viens à mon secours ! Seigneur des ombres, sauve-moi sans plus attendre !
Pendant qu’il hurlait, l’équipe spirituelle se fit visible, lui envoyant des vibrations intenses. Une entité vénérable s’approcha de l’orienteur et lui inspira cette supplique :
– Seigneur Jésus ! Voici ce que nous te demandons avec un amour sincère…

L’aide spirituelle des Esprits protecteurs

Ces simples mots, dits avec les intentions les plus sublimes, impressionnèrent le persécuteur. Il se tut momentanément, ce qui permit une action directe de l’équipe d’aide spirituelle. Des entités amies s’approchèrent, portées par la force extraordinaire de la prière, projetant sur des écrans fluidiques des images de la dernière incarnation de l’obsesseur.
L’envahisseur se revit, occupant une fonction importante dans une entreprise prestigieuse. Il sa rappela comment il avait exploité ses subalternes. Il se souvint d’avoir abusé de jeunes filles ingénues dont il avait exigé l’avortement afin d’échapper à une paternité indésirable. Il reprit conscience des démissions arbitraires qu’il avait suscitées et de la manière dont il avait usé du pouvoir pour satisfaire son besoin de domination et se perdre ensuite dans la nuit des vices. Ce comportement avait attiré à lui des entités malveillantes qui l’incitaient constamment au mal. Lors de sa désincarnation, la loi de cause à effet l’avait emporté vers la sinistre cité. Les obsesseurs qui l’avaient reçu l’avaient trompé au point d’effacer de sa mémoire certains souvenirs, faisant de lui un sinistre serviteur du mal. Gonçalves devint triste. Il réalisa que ses comparses le manipulaient. Humilié, il écouta avec attention la requête de l’orienteur qui poursuivait, ému, mettant tout son cœur dans ses paroles :
– Nous te prions, Seigneur, pour cet ami et ce frère ! Nous ne nous sentons pas supérieurs à lui car nous sommes conscients de nos propres limites. Nous t’implorons humblement de le comprendre et de l’aider à se reprendre afin qu’il retrouve le chemin de son propre progrès.
Nous connaissons aussi les souffrances de son âme, notre sœur. Elle est passée par de tristes nuits, elle a été meurtrie par la nostalgie, tourmentée par le froid et blessée à mort par la solitude ! Dans Ta miséricorde, accorde à notre frère de connaître la joie de servir dans le camp du Bien pour se guérir et se libérer de ses erreurs passées. Confiants dans Ton Amour, nous Te présentons cet ami, notre frère, et nous Te demandons de l’accueillir en Ton sein.

Les plus douces vibrations

Aux derniers mots de cette prière, Gonçalves semblait être en extase. Son cœur avait été envahi par de tendres vibrations. Pour la première fois, depuis de nombreuses années, il se sentait respecté, valorisé, chéri, aimé. Et, plongé dans une profonde réflexion, le souvenir du chef persécuteur lui revint à la mémoire. Instinctivement, il désira fuir. Il s’étonna de voir que les entités du bien lui indiquaient la sortie, l’autorisant à quitter cette ambiance nouvelle pour lui. Aidé par l’Esprit qui l’avait amené à cette réunion libératrice, il se leva. L’entité lui donna une accolade remplie d’affection et lui dit :
– Mon fils, nous ne sommes pas des juges implacables. Ne nous considère pas comme des adversaires. Nous désirons être unis à toi dans l’amour de Dieu, notre Père. Mon ami, tu ne nous accorderas probablement pas pleinement ta confiance. Mais sache que si tu disposes d’une certaine liberté, c’est que tu restes dans les limites des lois divines. Tôt ou tard, ton action sera empêchée par les lois universelles. Ce processus d’assistance a pour objet de t’apaiser dans un dialogue plus étroit et de t’avertir du devoir que tu auras de réparer tout ce que tu as endommagé. Nous souhaitons que tu nous considères comme des amis très chers, disposés à te soutenir dans ton rétablissement. Mon frère, continue de réfléchir à tout ce que tu as vu, entendu et senti dans cette ambiance. Analyse nos propositions. Je sais que tu désires partir, toutefois, tu sais maintenant que tu demeures captif de ta propre conscience.
– Comment ? demanda l’obsesseur, coupant la parole de l’entité amie, je suis libre ?! Où sont les instruments de torture, le lavage de cerveau, les bourreaux encapuchonnés et porteurs de cravache dont mon maître parlait ?

Dans le domaine du bien

– Nous ne disposons d’aucun de ces instruments, répondit l’ami spirituel. Nos outils de travail dans le domaine du bien sont l’amour, la compréhension et le pardon. C’est toi qui persiste à demeurer dans une éternelle torture ! Tu sais désormais que tu peux toujours compter sur nous pour t’aider à trouver le chemin du retour. Maintenant tu es maître de ta décision, consulte ta propre conscience.
L’obsesseur sorti ému de la réunion. Toutefois, l’orgueil et la vanité l’empêchèrent de se transformer intimement dès cet instant. Les instructeurs de la vie supérieure, responsables de l’institution, étaient néanmoins satisfaits car ils savaient que la semence de la vérité avait été répandue. Au moment opportun, elle germerait.»

Etre attentif

En respectant la ligne de l’enseignement d’Allan Kardec et en travaillant à sa moralité personnelle, on peut se protéger de l’attaque d’Esprits inférieurs qui ne cherchent qu’à jeter la désunion dans les groupes spirites afin de les dissoudre ce qui, évidemment, ne leur permettrait plus de poursuivre leur tâche qui est d’amener chacun, incarné comme désincarné, vers la voie de la lumière.
Profitant des moindres brèches des adhérents du centre, la plus petite occasion de s’infiltrer leur permet de «jeter le ver dans le fruit» et c’est ensuite aux Esprits bienfaiteurs du centre d’œuvrer, avec l’appui des spirites les plus solides, pour que le centre puisse poursuivre sa mission sans être entièrement détruit.
Soyez donc attentif !

Livres de …

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