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Des livres et des anecdotes : le pourquoi de la vie

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le pourquoi de la vie

le pourquoi de la vie

Nous sommes en 1885 sous la troisième république. Le président est Jules Grévy et il sera réélu pour un second mandat. Pasteur pratique la première vaccination contre la rage sur un enfant. Peugeot lance le vélocipède et au mois de juin, on enterre le poète Victor Hugo.

Le spiritisme en France

Depuis le départ d’Allan Kardec en 1869, le spiritisme est dirigé par Pierre Gaëtan Leymarie. En 1870, la guerre éclate entre la France et la Prusse et au milieu de ces difficultés, Leymarie reprend le flambeau. Beaucoup de membres sont restés au champ d’honneur. Certains centres ont disparus ; ceux qui existent encore, n’ont pas tous des rapports les uns avec les autres. Chacun ayant leur point de vue personnel, leur manière de voir, sans méthode commune, le spiritisme se cherche et le progrès est presque nul.
En 1871, l’insurrection gagne Paris, une guerre civile éclate : la commune. De mars à avril, la colère gronde et monte entre bourgeois et ouvriers, on se bat. Elle aura pour conséquence l’interdiction des rassemblements et dans les centres spirites, on se réunit à moins de 10 personnes puis on brûle les comptes rendus de séances.

Léon Denis

Pendant la guerre de 1870, Léon Denis est sergent dans un bataillon dans l’Indre-et-Loire. Après la guerre, il reprend son travail de secrétaire et de comptable dans une entreprise de cuirs. Il se consacre également à des travaux médiumniques, rue du Cygne à Tours et il les poursuivra jusqu’en 1877. Il a durant ces séances de nombreux témoignages d’Esprits ainsi que des révélations sur ses vies antérieures. Peu à peu s’installe en lui l’intime conviction qu’une mission se dessine. Il se découvre des talents d’orateur, il s’essaie aux conférences mais ce n’est qu’à partir de 1889, que Léon Denis développera une série de grandes conférences avec des thèmes assez divers comme La famille, Les terres de l’espace, Dieu, l’âme et la vie, Le spiritisme, Les existences progressives de l’être.

Son ouvrage

«Il est publié en 1885. Il a pour but de donner une information rapide sur le sens de la vie. Le succès est immédiat car son titre éveille la curiosité. Son format est pratique et son prix peu élevé.
Voici ce que nous dit Léon Denis dans l’introduction de ce livret : « C’est à vous, ô mes frères et sœurs en humanité, à vous tous que le fardeau de la vie a courbés, à vous que les âpres luttes, les soucis, les épreuves ont accablés, que je dédie ces pages. C’est à votre intention, affligés, déshérités de ce monde, que je les ai écrites. Humble pionnier de la vérité et du progrès, j’ai mis en elles le fruit de mes veilles, mes réflexions, mes espérances, tout ce qui m’a consolé, soutenu dans ma marche ici-bas.
Puissiez-vous y trouver quelques enseignements utiles, un peu de lumière pour éclairer votre chemin. Puisse cette oeuvre modeste être pour votre esprit attristé ce qu’est l’ombre au travailleur brûlé du soleil, ce qu’est, dans le désert aride, la source limpide et fraîche, s’offrant aux regards du voyageur altéré ! »

Écoutons donc un passage :

« Et chaque fois que s’ouvrent pour nous les portes de la mort ; lorsque, affranchie du joug matériel, notre âme s’échappe de sa prison de chair pour rentrer dans l’empire des Esprits, alors le passé reparaît peu à peu devant elle. L’une après l’autre, sur la route suivie, elle revoit ses existences, les chutes, les haltes, les marches rapides. Elle se juge elle-même en mesurant le chemin parcouru. Dans le spectacle de ses hontes ou de ses mérites, étalés devant elle, elle trouve son châtiment ou sa récompense.
Le but de la vie étant le perfectionnement intellectuel et moral de l’être, quelle condition, quel milieu nous conviennent le mieux pour réaliser ce but ? L’homme peut travailler à ce perfectionnement dans toutes les conditions, tous les milieux sociaux ; cependant, il y réussira plus facilement dans certaines conditions déterminées.
La richesse procure à l’homme de puissants moyens d’étude ; elle lui permet de donner à son esprit une culture plus développée et plus parfaite ; elle met entre ses mains des facilités plus grandes de soulager ses frères malheureux, de participer, en vue de l’amélioration de leur sort à des fondations utiles. Mais ils sont rares ceux qui considèrent comme un devoir de travailler au soulagement de la misère, à l’instruction et à l’amélioration de leurs semblables.
La richesse dessèche trop souvent le cœur humain ; elle éteint cette flamme intérieure, cet amour du progrès et des améliorations sociales qui réchauffe toute âme généreuse ; elle élève une barrière entre les puissants et les humbles ; elle fait vivre dans un milieu que n’atteignent pas les déshérités de ce monde et où, par conséquent, les besoins, les maux de ceux-ci sont presque toujours ignorés, méconnus. »

Livres de Léon Denis

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