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Des livres et des anecdotes : L’Evangile selon le spiritisme

Des anecdotes | 0 commentaires

l'Evangile selon le spiritisme

l’Evangile selon le spiritisme

Il y a des spirites maintenant dans toutes les couches de la société : des intellectuels, des aristocrates, des bourgeois ou des ouvriers. On note que même dans les prisons, des criminels se convertissent à cette nouvelle philosophie.

En France

Nous sommes en 1864, l’empereur, Napoléon III, dirige le pays. Cette année-là, on reconnaît le droit de grève. On crée de nouvelles lignes ferroviaires. Un pénitencier est construit en Nouvelle-Calédonie.

Son ouvrage

Après une courte introduction, l’auteur analyse en vingt-cinq chapitres les maximes morales de l’Evangile et les applications spirites de l’enseignement du Christ.

Les conseils des Esprits

– Que pensez-vous du nouvel ouvrage auquel je travaille en ce moment ?
– Ce livre des doctrines aura une influence considérable ; tu y abordes des questions capitales, et non seulement le monde religieux y trouvera les maximes qui lui sont nécessaires, mais la vie pratique des nations y puisera d’excellentes instructions. Tu as bien fait d’aborder les questions de haute morale pratique au point de vue des intérêts généraux, des intérêts sociaux et des intérêts religieux. Le doute doit être détruit ; la terre et ses populations civilisées sont prêtes ; il y a déjà assez longtemps que tes amis d’outre-tombe l’ont défrichée ; jette donc la semence que nous t’avons confiée, parce qu’il est temps que la terre gravite dans l’ordre rayonnant des sphères, et qu’elle sorte enfin de la pénombre et des brouillards intellectuels. Achève ton oeuvre, et compte sur la protection de ton guide, notre guide à tous, et sur le concours de tes plus fidèles Esprits au nombre desquels veuille bien toujours me compter.
– Qu’en dira le clergé ?
– Le clergé criera à l’hérésie, parce qu’il verra que tu y attaques carrément les peines éternelles et d’autres points sur lesquels il appuie son influence et son crédit. Il criera d’autant plus qu’il se sentira bien autrement blessé que par la publication du Livre des Esprits, dont, à la rigueur, il pouvait accepter les principales données ; mais à présent tu vas entrer dans une nouvelle voie où il ne pourra pas te suivre. L’anathème secret deviendra officiel et les spirites seront rejetés après les Juifs et les Païens par l’Eglise romaine. Par contre, les spirites verront leur nombre s’augmenter en raison de cette sorte de persécution, surtout en voyant les prêtres accuser d’œuvre absolument démoniaque une doctrine dont la moralité éclatera, comme un rayon de soleil, par la publication même de ton nouveau livre, et de ceux qui suivront.
Voilà que l’heure approche où il te faudra ouvertement déclarer le spiritisme pour ce qu’il est, et montrer à tous où se trouve la véritable doctrine enseignée par le Christ ; l’heure approche où, à la face du ciel et de la terre, tu devras proclamer le spiritisme comme la seule tradition réellement chrétienne, la seule institution véritablement divine et humaine. En te choisissant, les Esprits savaient la solidité de tes convictions, et que ta foi, comme un mur d’airain, résisterait à toutes les attaques.
Néanmoins, ami, si ton courage n’a pas encore failli à la tâche si lourde que tu as acceptée, sache bien que tu as mangé ton pain blanc le premier, et que voilà l’heure des difficultés venues. Oui, cher Maître, la grande bataille s’apprête ; le fanatisme et l’intolérance soulevés par le succès de ta propagande vont tirer sur toi et les tiens avec des armes empoisonnées. Prépare-toi à la lutte. Mais j’ai foi en toi, comme tu as foi en nous, et parce que ta foi est de celles qui transportent les montagnes et font marcher sur les eaux. Courage donc, et que ton oeuvre s’accomplisse. Compte sur nous, et compte surtout sur la grande âme de notre Maître à tous, qui te protège d’une façon toute particulière.
Ecoutons un passage de l’ouvrage
« Le progrès est une des lois de la nature ; tous les êtres de la création, animés et inanimés, y sont soumis par la bonté de Dieu, qui veut que tout grandisse et prospère. La destruction même, qui semble aux hommes le terme des choses, n’est qu’un moyen d’arriver par la transformation à un état plus parfait, car tout meurt pour renaître, et rien ne rentre dans le néant.
En même temps que les êtres vivants progressent moralement, les mondes qu’ils habitent progressent matériellement. Qui pourrait suivre un monde dans ses diverses phases depuis l’instant où se sont agglomérés les premiers atomes qui ont servi à le constituer, le verrait parcourir une échelle incessamment progressive, mais par des degrés insensibles pour chaque génération, et offrir à ses habitants un séjour plus agréable à mesure que ceux-ci avancent eux-mêmes dans la voie du progrès. Ainsi marchent parallèlement le progrès de l’homme, celui des animaux ses auxiliaires, des végétaux et de l’habitation, car rien n’est stationnaire dans la nature. Combien cette idée est grande et digne de la majesté du Créateur ! et qu’au contraire elle est petite et indigne de sa puissance celle qui concentre sa sollicitude et sa providence sur l’imperceptible grain de sable de la terre, et restreint l’humanité aux quelques hommes qui l’habitent !
La terre, suivant cette loi, a été matériellement et moralement dans un état inférieur à ce qu’elle est aujourd’hui, et atteindra sous ce double rapport un degré plus avancé. Elle est arrivée à une de ses périodes de transformation, où de monde expiatoire elle va devenir monde régénérateur ; alors les hommes y seront heureux parce que la loi de Dieu y régnera. »

Livres d’Allan Kardec

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