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Les Éditions Philman - Librairie et Bibliothèque de livres et revues spirites

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Des livres et des anecdotes : Nos enfants sont des Esprits

Des anecdotes

Livre Nos enfants sont des Esprits

Livre Nos enfants sont des Esprits

Nous sommes en 1989 et le 23 janvier, le peintre espagnol Salvador Dali décède. Le 4 juin, l’armée chinoise réprime la manifestation démocratique sur la place Tian’anmen à Pékin. Notre nation fête les 100 ans de la Tour Eiffel et l’on inaugure la Pyramide du Louvres, l’Arche de la défense, l’Opéra Bastille et le parc Astérix ainsi que le TGV Atlantique qui met Nantes à 2h de la capitale. Le 9 novembre, la chute du mur de Berlin marque la fin symbolique de la guerre froide et le 22 décembre, c’est la Révolution Roumaine avec le renversement de Ceausescu.

1989 pour les spirites :

En France, la bataille judiciaire, qui avait été lancée autour de la Revue Spirite créée par Allan Kardec en 1858, aboutit. Ainsi, après 12 ans d’interruption, le titre peut paraître de nouveau en tant qu’organe officiel de l’Union Spirite Française et Francophone, pour la connaissance des valeurs morales et scientifiques de la Doctrine Spirite.
Parallèlement, cette même année, le cercle Spirite Allan Kardec crée sa propre revue Le journal spirite.
Régis Ladous, professeur d’histoire à l’Université de Lyon III, fait paraître un ouvrage intitulé Le spiritisme.
C’est en début d’année, le 11 janvier 1989 exactement, que notre association est déclarée en Préfecture sous le titre Centre de Doctrine et de Science Spirite Allan Kardec. Elle avait pour siège le domicile familial d’un spirite à Fontaines sur Saône. Elle sera transférée sur Bron en février 1993 et, 6 ans plus tard, en janvier 1999, elle deviendra le Centre spirite lyonnais Allan Kardec.

L’auteur :

Hermínio Correa de Miranda, né le 5 janvier 1920 à Volta Redonda, est l’un des meilleurs vendeurs de littérature spiritualiste du Brésil. Son premier livre, Dialogue avec les Ombres, paru en 1976, est rapidement devenu un bestseller et sera suivi d’autres succès comme le fameux titre Nos enfants sont des Esprits. Auteur d’une quarantaine de livres, qui se sont vendus à plus d’un million d’exemplaires, Miranda a fait le choix, comme Chico Xavier, de transférer ses droits d’auteur à des associations caritatives.
Diplômé en comptabilité, il a toujours travaillé à la National Street Company jusqu’à sa retraite en 1980. Son travail l’a amené à vivre cinq ans à New York ce qui lui a permis de perfectionner son anglais au point de devenir également un éminent traducteur.
Originaire d’une famille catholique, c’est par curiosité et insatisfaction spirituelle qu’il s’est tourné vers le spiritisme après qu’un ami lui ait conseillé la lecture du Livre des Esprits en 1956. Aidé par une culture humaniste solide, ce grand lecteur se passionne pour tout ce qui mêle sciences et spiritualité et publie ses recherches à travers des centaines d’articles et d’essais parus dans diverses revues. Reconnu comme une sommité dans le domaine du paranormal et de la régression de la mémoire, il laisse derrière lui, après son décès à 93 ans, le 8 juillet 2013, un matériel d’étude important qui, à l’image de ses œuvres, se rapporte à des expériences, des faits et des phénomènes réels.

Une écriture abordable, ouverte et contemporaine :

Herminio Miranda considérait que sa priorité était d’écrire, qu’il s’était incarné pour cela et il se faisait donc un devoir de renouveler régulièrement ses vœux, c’est à dire d’accepter certaines contraintes pour pouvoir consacrer plus de temps à la tâche que l’Au-delà lui avait confiée.
Dans une interview, accordée à la revue Folha Espirita (la revue fondée par Marlène et Freitas Nobre), il expliquait que pour écrire il faut lire, lire beaucoup, étudier, rechercher, méditer, organiser ses idées et les exposer de manière cohérente et qu’il n’aurait jamais pu faire tout cela, en plus de son travail professionnel intense, s’il avait accepté de remplir d’autres missions au sein du mouvement spirite.
Dans ses articles et ouvrages, il cherchait à développer des thématiques qui pouvaient intéresser toute personne en questionnement, d’où le succès de Nos enfants sont des Esprits ou bien encore de son livre L’autisme, une lecture spirituelle. D’autres titres comme La mémoire et le temps, L’alchimie de l’esprit, Les cathares et l’hérésie catholique, Le petit laboratoire de Dieu viendront encore enrichir cette série d’ouvrages capables de mettre le spiritisme à la portée de tout chercheur en spiritualité. Sans une approche doctrinaire stricte, sans prédication, les pensées pouvaient être sobrement développées et amenaient à une réflexion spirituelle qui pouvait aboutir ensuite, progressivement, vers le spiritisme.

Son ouvrage :

Paru en 1989 au Brésil, l’ouvrage connaît immédiatement un grand succès qui voit apparaître une 4ème édition dès 1993 et une 12ème édition en 2012 avec plus de 300 000 ouvrages vendus. Il faudra attendre 2015 pour que Les éditions Philman éditent enfin une version française.
De nombreuses anecdotes aident à comprendre que les enfants sont en fait des adultes, expérimentés et dotés, parfois, d’une plus grande capacité intellectuelle et d’un plus grand bagage culturel que beaucoup d’entre nous. La difficulté qu’ils éprouvent lors de leurs premières années sur Terre vient du corps de chair auquel ils doivent s’habituer. Ils ont à suivre un apprentissage lent et difficile qui implique de nombreuses complexités liées à la récupération des capacités physiques et mentales, à l’adaptation à l’environnement, au développement d’un système de communication correct, à une formation culturelle, ainsi qu’à l’élaboration d’une technique de coexistence avec les êtres humains chez lesquels ils ont été placés.
Ce qui est important dans la relation parent / enfant c’est de garder à l’esprit qu’il y a une réalité spirituelle, autrement dit, c’est avoir la conviction que nous avons en nous un univers vaste et inexploré, extrêmement riche en potentialités, dont la connaissance peut grandement nous aider à mieux comprendre ce qu’on pourrait appeler le bureau de la vie.

Ecoutons donc un passage :

Bien mais si l’enfant que nous recevons n’est ni beau, ni intelligent, ni en bonne santé ? La première chose à faire, aussitôt après avoir absorbé l’impact plus ou moins important provoqué par cette situation, est de prendre conscience que cette personne qui nous est confiée est un être humain et qu’il est aussi digne d’être un enfant de Dieu que vous et moi. La seconde idée à adopter, aussi définitive et urgente que la première, est qu’un Esprit porteur de certaines limitations est venu parmi nous pour des raisons bien précises. Certaines de ces limitations peuvent être contournées, d’autres sont irréversibles et nous devons les accepter pour affronter les difficultés qui en découlent. Le troisième aspect à prendre en compte est que la douleur, la disharmonie, le désajustement sont des situations transitoires. La loi divine prévoit que nous atteindrons tous un état de bonheur permanent et c’est pour cela qu’il devient impérieux de décréter simultanément le caractère transitoire de la souffrance.
Nulle part dans l’univers, il n’y a de souffrance éternelle ; certains êtres souffrent pendant plus ou moins longtemps, selon la nature des erreurs et en fonction de l’effort qu’ils font pour s’ajuster aux lois cosmiques qui ont été violées. Ces lois tiennent compte de tout et nous procurent à tous les moyens d’atteindre l’objectif final qui est la paix intérieure. Certaines religions appellent cela le salut. Peu importe le nom, l’important c’est la vérité qu’elles contiennent. Un quatrième aspect doit être mentionné et expliqué : les parents d’enfants handicapés sont forcément impliqués personnellement dans ces circonstances. En d’autres mots : ils ont une part de responsabilité à l’égard de cet être, même si celle-ci n’est pas forcément le résultat d’une faute.
L’être humain n’est pas créé pour le malheur, le manque d’amour, la souffrance, l’angoisse. Il l’est pour le bonheur. Toute la législation cosmique converge vers ce rayon lumineux. Nous n’aurions aucun problème pour y arriver au moment voulu, si nous comprenions que les lois divines n’opèrent pas contre nous, mais en notre faveur. Et c’est précisément pour cela, parce qu’elles sont programmées pour nous mener aux plus hauts niveaux de la perfection spirituelle qu’elles sont dotées des dispositifs appropriés pour corriger nos penchants chaque fois que nous prenons un raccourci. Comment l’intelligence suprême (qui est le nom donné par les Esprits sans la définir à la divinité) peut-elle guider nos pas, si ce n’est en créant des lois qui nous remettent dans le droit chemin chaque fois que nos passions nous font faire des détours ?
Il est certain que l’enfant qui vient avec des handicaps physiques ou mentaux apporte son message de souffrance pour lui et pour les autres. Il est difficile pour des personnes qui ne sont pas préparées de se convaincre à accepter des situations de ce type, dans lesquelles la douleur provoquée par les limitations d’un enfant qu’on aime est justement le remède que la loi prescrit pour atteindre ensemble dans un futur plus ou moins proche le territoire libre de la paix qui nous attend ailleurs. Se rebeller contre le médicament prescrit pour soigner nos maladies ne peut que les aggraver. La loi est dans ce cas généreuse et compatissante ; elle n’est jamais mesquine, dure, insensible ou vengeresse. Elle nous permet de nous racheter, de nous refaire et de nous purifier et c’est une occasion à laquelle paradoxalement nous aspirons tous.

Livres de Hermínio Correa de Miranda

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