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Livre l'obsession de Allan KardecLivre : L'obsession
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Henri Sausse

Biographies | 0 commentaires

Henri Sausse

Henri Sausse

Pratiqué avec le concours de nos bienveillants frères spirituels, sans lesquels toute production de résultats serait impossible : mis en œuvre dans un but d’amour et de charité, avec des intentions pures et une foi inébranlable, le magnétisme du bien dénoue les liens de nos âmes et les met en relation avec les nobles vibrations des Esprits supérieurs. Quand on considère toute la puissance du magnétisme curatif et les services qu’il peut rendre à tous ceux qui souffrent, pourquoi garder dans l’oubli le fruit de ces recherches et l’expérience acquise ? Nos illustres prédécesseurs seraient honorés de voir de nombreux spirites suivre leurs traces et continuer le travail qu’ils ont commencé…

L’homme

Fidèle disciple d’Allan Kardec, il consacra toute sa vie, toute son énergie à défendre et à diffuser cette doctrine qui lui était si chère. A travers des recherches historiques sur le Spiritisme Lyonnais, je me suis vite attaché à ce personnage, à sa persévérance, à son action continue. Sa vie est le reflet de la foi inébranlable qui animait son âme. Foi qui fût le phare du Spiritisme Lyonnais et le moteur de la Fédération Spirite Lyonnaise. Il y a plus de soixante ans que la Fédération a disparu. Seuls quelques vieux livres, quelques citations éparses, témoignent encore de la vie exemplaire de cet homme. Ce sont ces quelques anecdotes que nous avons voulu vous présenter ici à défaut de biographie plus conséquente.

Sa vie

Henri Sausse est né le 6 mai 1851. C’est à l’âge de 16 ans qu’il devînt spirite. Il raconte cette même année, sa première anecdote spirite : « C’était en 1867, un soir d’hiver ; nous étions autour du feu, mon père, ma mère, mon frère et moi quand se produisit dans la cheminée, une détonation semblable à celle d’une arme à feu. Ma mère sursaute et mon père lui dit : « De quoi as-tu peur ce sont nos morts qui manifestent leur présence », et j’ajoutai : « Eh bien si ce sont nos morts qu’ils recommencent ». Au même instant, deux bruits se produisent ; l’un venant de la cheminée et semblable au premier, le second venait de ma joue sur laquelle ma Mère venait d’appliquer la plus magistrale gifle que j’ai reçue de ma vie. Je ne dis pas à ma Mère «Recommence».

Le groupe Finet

Deux ans plus tard, en 1869, alors qu’Allan Kardec se désincarnait, Henri Sausse s’efforça «d’étudier pour mieux le comprendre dans tous ses détails l’enseignement d’Allan Kardec afin de mieux pouvoir le répandre et le faire connaître dans la mesure de mes moyens.» Cette même année, il devînt membre du Groupe Finet. Ce groupe spirite était dirigé par « le brave père Finet » chez qui se tenait tous les mardis les réunions du groupe : « La salle de réunion, qui pouvait loger à peine 30 à 35 personnes, en contenait presque toujours davantage. Les médiums, fort nombreux, étaient assis sur des chaises autour d’une vaste table ; les auditeurs, empilés sur des bancs comme des brochettes de moineaux, aussi serrés que possible. La séance commençait à heure fixe ; et une fois que la prière était faite, personne n’était plus admis. Il faut vous dire que les séances d’alors avaient un caractère de gravité religieuse qu’elles n’ont plus aujourd’hui. On n’eût pas fait alors une séance d’évocation sans qu’une courte prière unît dans un même élan d’amour du prochain tous les cœurs des assistants. »

La peur s’installe chez le préfet

En 1873, l’Ordre Moral envoya à Lyon le préfet Ducros qui prît des mesures prohibitives contre les groupes spirites, alors assimilés aux anarchistes, sans que l’on sache pourquoi. Le Groupe Finet ayant été fermé, Henri Sausse et quelques médiums du groupe continuèrent leurs séances dans la chambre de garçon d’Henri Sausse, rue Mazenod. Après chaque réunion les communications étaient brûlées, pour ne laisser aucune trace de la réunion en cas de perquisition ! Une fois la tempête passée, le groupe reprît ses réunions, trois fois par semaine, au 14 rue Moncey chez un couple de spirite jusqu’au décès du brave père Finet.

Création de la fédération spirite lyonnaise

Le 6 mai 1883, lors de la visite à Lyon de Leymarie, directeur de la Revue Spirite, Henri Sausse ainsi que plus de mille lyonnais se réunirent salle des Folies Lyonnaises, rue Basse du Port-au-bois. A cette occasion un spirite Lyonnais, Laurent de Faget, proposa la création d’une Fédération Spirite Lyonnaise. L’idée fut adoptée par acclamation. Le 15 juillet suivant, la fédération avait déjà enregistré plus de 250 adhésions dont celle d’Henri Sausse. Malheureusement, les membres reconnurent qu’au lieu d’organiser une réunion de tous les groupes, ils en avaient créé un nouveau dont les adhérents étaient pris dans les autres. Suite à ce constat, la nouvelle société pris pour nom : Société Fraternelle d’étude scientifique et morale du Spiritisme. La nouvelle société fut présidée par Laurent de Faget. Henri Sausse, déjà reconnu pour son dévouement à la cause spirite, fut élu vice-président à l’unanimité le 30 septembre 1883. Il en deviendra président le 8 juin 1884 après le départ de Laurent de Faget pour la Capitale.

Le groupe Amitié

Henri Sausse dirigeait déjà un autre groupe spirite depuis août 1883 : le groupe Amitié. Ce groupe intime composé d’une dizaine d’amis, tous membres de la société Fraternelle, se réunissait deux fois par semaine dans le but de développer les médiumnités latentes de ses membres. Des essais de coups frappés et de « tables tournantes » furent tentés en vain. Henri Sausse fît alors « un effort de volonté pour agir sur une demoiselle placée en face de moi, afin de provoquer chez elle le somnambulisme ; j’y réussis et lui demandai la cause de nos insuccès ; elle me répondit : « Lorsqu’on sait lire couramment, on n’a plus besoin d’épeler. Vous savez tous écrire ; écrivez-donc au lieu de perdre votre temps et le nôtre. Sur le conseil de nos Guides spirituels, nous abandonnâmes quelques temps nos essais de médiumnités pour nous consacrer exclusivement à l’étude du magnétisme ».

Les apports

La demoiselle ainsi placée en somnambulisme était Mlle Louise. Dans cet état, elles pouvaient voir et communiquer avec les Guides spirituels du groupe. « Un soir, écrit Henri Sausse, le 18 janvier 1884 elle venait d’être mise en somnambulisme lorsqu’elle vit des fleurs plus belles que d’habitude. J’étais debout devant elle, l’appartement en pleine lumière ; je la chargeais d’effluves magnétiques lorsqu’elle me dit : « Oh ! La jolie fleur… Nos Guides me disent qu’elle est pour vous. – Prenez-la répondis-je – Tenez, la voilà ! » A ces mots elle tendit la main droite de mon côté et sous mes yeux, à 30 centimètres environ de distance, je vis en pleine lumière apparaître et se matérialiser dans sa main une superbe rose thé. » En 7 ans d’expérimentations, près de 200 fleurs diverses furent ainsi matérialisées, parfois en bouquet complet, au groupe Amitié. Ces fleurs étaient toujours matérialisées à la lumière, et recouvertes d’une fine rosée, comme si elles venaient justes d’être cueillies.

Livres d’Henri Sausse

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