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La télépathie

Divers

 Recherches sur la médiumnité de Gabriel Delanne

Recherches sur la médiumnité

Témoignage de télépathie

Lorsque j’étais enfant, j’ai eu la chance de pouvoir être initiée à la télépathie par mon père. Je me rappelle encore du jour où j’ai découvert l’existence de cette capacité chez l’homme. J’avais alors 7 ou 8 ans, je ne sais plus trop. Lorsque je rentrais de l’école, j’aimais bien faire deviner les notes que j’avais obtenues en classe, et mon père trouvait toujours la bonne réponse du premier coup, même si elle n’était pas forcément évidente. Je lui ai donc demandé comment il faisait et c’est alors qu’il m’a répondu qu’il lisait dans ma tête… J’étais très intriguée : je n’avais encore jamais entendu parler de ce phénomène (rien de bien surprenant vu mon jeune âge), ça ne pouvait donc pas exister ! Mais, en même temps, il parvenait systématiquement à donner une réponse juste…
Pour en avoir le cœur net et effacer les doutes, nous avons convenu qu’il devait essayer de deviner le repas que j’avais pris au déjeuner à la cantine (petit rappel pour les plus jeunes : il fut une époque où on ne pouvait pas aller consulter des menus sur internet). L’idée de savoir qu’il était en train de trifouiller dans ma tête me rendait très anxieuse et je riais nerveusement sans parvenir à rester suffisamment calme pour lui permettre de « bien voir ».
Malgré mon agitation, il réussit tout de même à distinguer qu’en entrée, l’assiette était toute rouge et qu’il y avait comme des bâtons en rayons dessus. J’étais de plus en plus excitée, car j’avais en effet, ce jour-là, mangé des tomates coupées en rondelles et des sardines avaient été disposées en rayons sur le dessus. Après avoir trouvé le menu complet, au moins approximativement du fait de mon excitation, j’étais plus encline à croire qu’il était possible de « lire dans les têtes ».
Mon père m’a alors expliqué qu’on avait tous cette capacité, plus ou moins développée, mais que, comme on ne l’utilisait pas, elle s’endormait chez la plupart des gens. À partir de ce jour, nous avons entrepris des exercices simples, d’abord pour deviner un chiffre entre 1 et 10, puis entre 1 et 50, ensuite entre 1 et 100, etc. Puis, on avait corsé l’exercice en cherchant à deviner une couleur, un animal, un métier,… J’aimais beaucoup ce petit jeu où j’étais tour à tour émetteur ou récepteur et il était surtout bien agréable de voir, au fur et à mesure, les progrès se réaliser. Je n’ai malheureusement pas eu le temps de pratiquer très longtemps, car mon père est mort soudainement alors que je venais tout juste d’avoir 11 ans.
Plus tard, peut-être pour me le rappeler, j’ai à plusieurs reprises essayé de trouver des partenaires pour s’amuser à lire dans la tête. C’était à présent moi qui faisais découvrir la capacité à mes copines incrédules, puis j’entraînais les plus intéressées et elles progressaient, le temps des efforts, mais cela n’a jamais été bien suivi dans le temps et la faculté s’est doucement rendormie, mais pas totalement tout de même, car sachant qu’elle existe et qu’il faut parfois un peu la stimuler pour qu’elle reste active, je n’hésite jamais à l’utiliser quand je peux. Bien sûr, il ne s’agit pas d’aller lire dans la tête de quelqu’un sans son accord, mais on dira simplement que j’entends, peut-être un peu plus souvent que d’autres, le fameux « Ah, je pensais justement à toi !» au moment d’un coup de fil…
Même si, faute d’un partenaire fiable et persévérant, j’avais dû renoncer aux exercices en duo, je savais néanmoins que, exactement comme pour la médiumnité, cette capacité existait chez chacun d’entre nous, plus ou moins développée selon un capital de départ et selon l’éventuel travail de développement fourni. C’est ainsi que j’ai pu être amenée à y avoir tout naturellement recours à différentes étapes de ma vie. Je ne citerai ici que deux exemples : l’un dans lequel je suis émetteur, l’autre récepteur.

Appelle-moi vite s’il te plaît

Quelques années après le décès de mon père, ma mère est tombée gravement malade et il fallut l’opérer rapidement. Le téléphone portable n’existait pas encore et je ne savais donc pas comment prévenir mon frère qui était parti en vacances dans un camping avec sa jeune épouse. Impossible de chercher le nom du camping dans un annuaire puisque je ne savais même plus le nom de l’endroit où il m’avait dit qu’ils partaient en vacances.
Alors, je me suis dit que la seule manière de prévenir mon frère était d’utiliser la télépathie. Comme il est un grand cartésien, peu enclin à croire à tout ce qui pouvait, de près ou de loin, ressembler à du paranormal, j’ai tout de suite pensé que je perdrai mon temps en essayant de lui transmettre une information et j’ai préféré me tourner vers ma belle-sœur que je connaissais encore peu mais que je percevais comme beaucoup plus réceptive.
Je me suis donc assise et concentrée, une dizaine de minutes peut-être, en lui demandant de m’appeler. Je précise, qu’à cette période, nous ne nous appelions qu’une fois par trimestre en moyenne, mais, pourtant, ce jour-là, moins d’une heure après, ma belle-sœur me téléphonait d’une cabine téléphonique.
Elle m’a expliqué qu’elle était dans la piscine du camping lorsqu’elle a senti un besoin impérieux de sortir pour m’appeler. Dès qu’elle a ressenti cet « appel », elle a, dans un premier temps d’abord, tenté de le chasser puis, voyant qu’il persistait, elle est sortie de l’eau et est allée voir mon frère en lui demandant de me contacter. Il s’est évidemment moqué de cette demande incongrue, mais elle sentait bien que cette pensée n’était pas « normale » et elle devait donc en avoir le cœur net. Elle a dû aller acheter une carte téléphonique pour pouvoir m’appeler et j’ai alors pu lui apprendre la triste nouvelle.
Au milieu de cette épreuve, j’avais au moins eu la satisfaction de constater que les leçons de mon père ne servaient pas seulement à jouer mais pouvaient rendre de réels services, avec le soutien du monde invisible qui avait tout mis en œuvre pour favoriser la communication par l’influence du bon moment dans la piscine, comme par le choix de récepteur adéquat.
D’ailleurs on m’objectera peut-être que des Esprits familiers ont pu se faire porteurs de ce message, sans qu’il soit donc utile de faire appel à la télépathie. C’est vrai, mais peu importe, le résultat est le même : des forces s’activent quand on y met une sage volonté.

Une faucheuse anonyme

Dans cet autre exemple, je me trouve, cette fois, dans la situation de recevoir un message à un moment où je ne m’y attendais pas.
J’étais en vacances dans un studio à la montagne et je lisais tranquillement lorsque, tout d’un coup, j’ai vu comme l’image de la mort m’apparaître. Une silhouette noire avec sa capuche et sa faucille, sortait du livre et se rapprochait de mon visage. Impossible de poursuivre ma lecture car, chaque fois que je regardais mon livre, l’image se rapprochait de moi et ne disparaissait que si je fermais l’ouvrage. Je me suis donc concentrée pour comprendre cette vision. Je sentais bien qu’elle ne me concernait pas directement. En effet, je savais, intuitivement, que ce n’était pas un de mes proches qui était décédé mais, puisque cette image m’était envoyée, c’est qu’un de mes proches était, lui, touché par un deuil. J’ai tout de suite pensé à un membre de ma famille, sans savoir exactement lequel, qui aurait perdu un membre de sa belle-famille par exemple.
Alors, je suis, moi aussi, allée acheter ma carte de téléphone pour pouvoir appeler d’une cabine téléphonique. Il est vrai qu’aujourd’hui, avec les téléphones portables, on a toujours les réponses, parfois avant même de se poser les questions, alors on a beaucoup moins l’occasion de constater comment une pensée peut être forte et pousser à communiquer. Il reste tout de même certaines belles connexions qui nous amènent à prendre notre téléphone souvent 2 secondes avant qu’il ne sonne réellement…
J’appelle ma mère, sans vouloir l’inquiéter, donc en lui demandant juste des nouvelles d’elle, de la famille, des frères et sœurs, pour savoir si elle les avait eus au moins en ligne. On était en fin de week-end, alors elle les avait tous vus ou eus au téléphone et tout le monde allait bien, sans rien à signaler. Elle se demandait pourquoi je posais tant de questions pour être sûre que tout le monde aille bien et pour avoir des nouvelles de leurs propres familles, mais je ne pouvais quand même pas décemment lui dire la vérité… J’étais déçue de ne pas comprendre mais, toujours confiante dans mon ressenti, j’ai noté le jour et l’heure de la vision macabre puis j’ai repris le cours normal de mes vacances.
De retour sur Lyon, j’apprends que ma meilleure amie vient de perdre sa mère. Je l’appelle immédiatement. Ma vision correspondait bien au moment précis où elle avait appris le décès et se trouvait complètement désarçonnée. Elle avait cherché à m’appeler tout de suite car, sachant que j’avais déjà perdu mon père, elle savait que j’aurai pu être d’un bon secours pour l’aider à surmonter le difficile moment de la brutale nouvelle. Comme elle ne m’avait pas eue sur le téléphone fixe, elle s’est souvenue que j’étais partie en vacances et que j’étais donc injoignable. Elle ne s’est pas sentie de mettre un message aussi triste sur un répondeur et elle s’est tournée vers d’autres pour l’aider dans son processus et ses démarches de deuil.
J’ai souvent regretté d’avoir bien ressenti qu’un de mes proches était touché par un deuil sans avoir, finalement, pu déterminer qui était concerné et donc n’avoir pas pu être présente malgré le message reçu. Trop focalisée sur ma famille, une fois rassurée que tout le monde allait bien, et la vision ne me « hantant » plus, j’avais malheureusement laissé tomber le message.

De l’utilité du sommeil

De nombreux ouvrages, pas nécessairement spirites, regorgent d’exemples où la télépathie ne fait aucun doute. Mais, pour nous laisser aller à cette faculté, sans lui opposer trop de résistance, il faut parfois passer par le sommeil, comme nous allons le voir dans ce dernier exemple tiré du livre Dans l’Invisible de Léon Denis.
« Dans tous ces cas, l’activité intellectuelle et la puissance de travail semblent plus grandes dans le sommeil que pendant la veille.
Parfois l’âme, dégagée des liens corporels, communique, au moyen du rêve, avec d’autres personnes vivantes ou défuntes, et reçoit d’elles des indications et des avertissements. L’envoyé spécial du Matin, de Paris, M. Scarfoglio, télégraphiait de Messine, le 5 janvier 1909, à ce journal :
«… Aujourd’hui encore, plusieurs personnes ont été retirées vivantes des ruines. A ce propos, il faut signaler un cas très touchant qui s’est produit ce matin. Un jeune homme, marin du cuirassé Regina-Elena, était fiancé à une jeune fille ensevelie sous les décombres d’une maison. Ayant obtenu de son commandant l’autorisation de travailler avec quelques camarades au sauvetage de sa fiancée et des autres personnes ensevelies sous les mêmes décombres, le marin s’est acharné à de vaines recherches pendant quatre jours. Aujourd’hui, en proie au désespoir et épuisé de fatigue, le marin s’est endormi. Tout à coup, il a rêvé de sa fiancée, qui lui disait : « Je suis vivante. Viens ! Sauve-moi ! » Aussitôt, il s’est réveillé et a supplié ses camarades de reprendre leurs fouilles pour la dernière fois. Ses efforts ont été miraculeusement couronnés de succès, car, après quelques heures, il a retrouvé sa fiancée et l’a retirée vivante des ruines. La jeune fille, qui était dans un état comateux, à peine sortie des ruines, a repris connaissance et a serré le marin dans ses bras, l’embrassant avec furie. Elle a déclaré qu’un profond sommeil l’avait prise tout de suite après la catastrophe et qu’elle avait rêvé qu’elle parlait avec son fiancé, quelques heures avant sa délivrance.
Voici un singulier et très touchant cas de télépathie. La jeune fille, les larmes aux yeux, a remercié tous ses sauveurs et a assuré qu’elle allait bientôt épouser

Livres de Gabriel Delanne

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