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Le spiritisme et la science

Divers

Gabriel Delanne

Gabriel Delanne

Il faudra attendre le 13ème siècle pour qu’un homme, Roger Bacon, se mette à faire des expériences pour mettre ses théories à l’épreuve ; il s’aperçut ainsi que le calendrier Julien était faux et que le système de Ptolémée présentait des défaillances.
Quatre cent ans plus tard, Sir Francis Bacon posa les bases de la méthode scientifique moderne dans son livre Novum Organum (nouvelle méthode) – cette méthode consiste à confronter la théorie à l’expérience et à la rejeter si elle est incapable d’expliquer les faits observés – La méthode scientifique fût préconisée par René Descartes qui fonda la géométrie analytique et qui découvrît les lois de réfraction.
Dès la fin du 18ème siècle, la mécanique newtonienne qui expliquait le mouvement des planètes connût un véritable prestige aux yeux des foules. Au 19ème siècle, la science était triomphante : les nouvelles découvertes de l’électricité et de l’électromagnétisme avait, par leurs applications, révolutionné la vie de tous les jours.

Le matérialisme devant la science

On pensait alors que la science parviendrait à tout expliquer un jour, que le monde entier était déterminé par ses lois. La conséquence de cette pensée, appelée déterminisme, était que tous nos actes, toutes nos pensées étaient déterminés par des lois, et que l’impression que nous avions d’être libres de nos faits et gestes était entièrement illusoire : l’homme n’était plus qu’une machine.
En publiant en 1859 son Origine des espèces, Darwin permît à l’athéisme de se prétendre scientifique : selon sa théorie de l’évolution par la sélection naturelle du plus adapté, toutes les espèces vivantes descendaient d’un même ancêtre commun. L’idée d’un créateur était superflu. Le hasard remplaçait Dieu.
Le déterminisme allait être battu en brèche au 20ème siècle avec la naissance de la mécanique quantique et de ses conclusions étonnantes. Alors qu’on pouvait, dans le cadre de la mécanique classique, déterminer l’évolution d’un système à partir de ses conditions initiales – par exemple, un objet est envoyé en l’air, connaissant le poids de cet objet et la force avec laquelle il a été envoyé, on est capable de prédire jusqu’à quelle hauteur le poids va monter et dans combien de temps il touchera terre – cela devient impossible à l’échelle microscopique, où deux systèmes de mêmes conditions initiales peuvent conduire à des mouvements complètements différents.
Quant à la théorie de Darwin, elle est de plus en plus contestée aujourd’hui ; après plus d’un siècle de recherches, on n’a trouvé aucun des fossiles intermédiaires prévus innombrables par la théorie.
La science ne donne pas de vérité absolue, mais seulement des interprétations provisoires de phénomènes correspondants à l’état de la connaissance humaine à une période donnée. L’histoire de la science est donc une succession de théories qui détruisent les précédentes ; toute nouvelle observation peut conduire à la remise en cause de la loi scientifique. La théorie de la relativité d’Einstein a montré que les lois de la gravitation établies par Newton ne sont pas exactes ; on continue cependant à les utiliser en aérospatiale pour déterminer les trajectoires des fusées car la marge d’erreur de ces lois dans le système terre-fusée est infiniment faible. Elles sont en revanche parfaitement inutilisables dans un système microscopique ou infiniment grand.
Ainsi le matérialisme n’est lui-même qu’une hypothèse, qu’une théorie selon laquelle il ne serait rien exister en dehors de la matière. Or, jamais, à aucun moment de l’histoire des sciences, la moindre preuve n’a été apportée contre l’hypothèse de l’indépendance de l’âme et de sa survivance. Le matérialisme n’a jamais été sanctionné scientifiquement et il n’est qu’une conclusion philosophique basée sur un acte de foi.
Malgré cela, le matérialisme est une conception très répandue dans les milieux scientifiques ; celui-ci s’est érigé en dogme au sein de la science et nombre de savants n’hésitent pas à le défendre non pas comme une opinion personnelle mais comme une conclusion scientifique. sir John Eccles, neurologue et prix Nobel de médecine écrit dans Comment la conscience contrôle le cerveau : « L’orthodoxie matérialiste est profondément ancrée chez les scientifiques comme chez les philosophes et défend ses articles de foi avec un pharisaïsme rarement égalé, même aux jours anciens du dogmatisme religieux. »

Le Spiritisme devant la science

La philosophie spirite n’a point été dictée de toutes pièces ni imposée à la croyance aveugle, elle a été déduite des phénomènes spirites par l’application de la méthode expérimentale. Des faits ont été observé, comparé, analysé, et, des effets remontant aux causes, on en a déduit les lois qui les régissent.
« Le Spiritisme, écrit Kardec, n’a été établi à partir d’aucune théorie préconçue. Ni l’existence et l’intervention des Esprits, ni le périsprit, ni la réincarnation, ni aucun de ses principes n’ont été posé comme hypothèse préalable. L’existence des Esprits n’a été admise que lorsque celle-ci est ressortie avec évidence de l’observation des faits. »
Depuis maintenant 150 ans que la théorie spirite a été formulé, aucun fait nouveau n’est venu remettre en cause la théorie. Au contraire, ceux-ci l’ont fortifié, tandis que les hypothèses de la suggestion, de l’inconscient ou de l’hallucination ont toutes été démenti par les faits, incapable de rendre compte de la totalité de la phénoménologie spirite.
Nous citerons, à titre d’exemple, les moulages obtenus à l’Institut Métapsychique International par le Dr Gustave Geley. Un baquet contenant de la paraffine fondue flottant sur de l’eau chaude était placé près du médium. Les Esprits matérialisés plongeaient une main, un pied, ou une partie de leur visage dans la paraffine, puis, plongeaient ensuite dans une deuxième baquet d’eau froide afin de durcir le moule. L’Esprit se dématérialisant ensuite, il restait donc un moule qui aurait été impossible à réaliser au moyen de fraudes, car il aurait été impossible d’enlever sa main sans casser le moule en paraffine. Voilà une trace objective de la manifestation des Esprits dont les théories précédemment citées ne sauraient rendre compte.
Le 26 janvier 1869, la Société Dialectique de Londres – l’équivalent de notre Académie des Sciences – constitua un comité, composé de 32 savants anglais, pour étudier le phénomène spirite. Ceux-ci expérimentèrent entre eux, sans l’aide d’aucun médium, et chez différents membres du comité, à tour de rôle. Ils déposèrent le 20 juillet 1870 leur rapport sur les phénomènes spirites dans lequel on peut lire : « Les quatre cinquièmes des membres de votre sous-comité étaient, au début des expériences, absolument sceptiques au sujet de la réalité des phénomènes signalés. Ils étaient convaincus que ces phénomènes étaient le résultat soit de l’imposture ou de l’illusion, soit de l’action musculaire inconsciente. Ce ne fut que devant l’évidence indiscutable, dans des conditions qui excluaient toute possibilité d’admettre aucune de ces solutions et après des essais et des épreuves maintes fois répétés, que les plus sceptiques furent amenés peu à peu et comme malgré eux à la conviction que les phénomènes observés dans le cours de leur longue enquête étaient des faits incontestables… L’illusion a été mise hors de question. Les mouvements ont eu lieu en différentes directions, et toutes les personnes présentes en ont été simultanément témoins. C’est là une affaire de mesurage et non d’opinion ou d’imagination. » Et d’ajouter : « cette force est fréquemment dirigée avec intelligence. »
De nombreux témoignages de savants impartiales et au-dessus de tout soupçon sont venus confirmer l’authenticité des phénomènes spirites. Le naturaliste anglais Alfred Russel Wallace, qui avait formulé sa propre théorie de l’évolution en même temps que Darwin, écrivit après avoir étudié le spiritisme : « J’étais un matérialiste si complet et si convaincu, qu’il ne pouvait y avoir dans mon esprit aucune place pour une existence spirituelle. Mais les faits sont des choses opiniâtres, et les faits me vainquirent. Les phénomènes spirites sont aussi prouvés que les faits de toutes les autres sciences. »
Le physicien Oliver Lodge, après trente années de recherches et d’expérimentation spirite est tout aussi probant : « Je m’affirme spirite parce que j’ai eu à accepter les phénomènes comme des réalités. La survie est scientifiquement prouvée. »
Le Célèbre astronome français Camille Flammarion écrivait : « Je n’hésite pas à dire que celui qui déclare les phénomènes spirites contraires à la science ne sait pas de quoi il parle. »
Enfin, citons aussi le témoignage de William Crookes, un des plus grands savants anglais et qui, après de années de recherches auprès des médiums Daniel Dunglas Home et Florence Cook, n’hésita pas à déclarer à la Société Dialectique de Londres : « Je ne dis pas que cela est possible, je dis que cela est. »

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