Les messagers
Le deuxième de la série est « Les messagers », écrit en 1944.
Après son dur apprentissage raconté dans Nosso Lar, l’Esprit André Luiz apprend
André Luiz sent qu’une autre façon d’aimer s’installe dans son âme. Il commence à entendre l’appel profond et divin de la conscience universelle : la voix de l’amour plus puissante que ses intérêts personnels. Accompagné d’un frère instructeur Aniceto et d’un frère médecin comme lui dans sa vie terrestre, Vicente, ils visitent le ministère de la communication où se trouve le service des messagers : un centre de formation pour enseignants et médiums.
Lorsque le travail ne se fait pas
Nous tirons des leçons à travers différents témoignages de frères et de sœurs qui n’ont pas su défendre le sens du sacré du Spiritisme auprès de leurs proches et ont oublié leur devoir de diffusion : « L’ignorance prédomine dans la majorité des consciences incarnées…. Que cesse cette conception de la Terre qui ne serait qu’un val de ténèbres destiné aux échecs… La cause générale des désastres médiumniques est l’absence de la notion de responsabilités et du devoir à accomplir. »
Des Esprits perturbés
Puis André avec ses deux compagnons prend connaissance de différents centres qui soignent des Esprits perturbés à divers degrés : le pavillon pour la préparation à la paternité, ceux pour les infortunées de la maternité échouée… En passant à travers différents champs magnétiques et vibratoires, ils voyagent en direction de notre planète. Ils s’arrêtent en route dans un poste de secours nommé : « Campo da Paz ».
Les postes de secours
André découvre leurs travaux de secours notamment durant cette période trouble de la deuxième guerre mondiale, auprès des désincarnés qui ne peuvent pas rester auprès des incarnés : « Ces regroupements massifs seraient fatals à la collectivité des esprits incarnés. Des foyers infectieux apparaîtraient avec des résultats imprévisibles. D’innombrables frères qui perdent leur corps dans les zones ravagées n’arrivent pas à se dérober aux champs de l’angoisse. »
L’action du souffle
Puis, il examine les services d’aide aux esprits déséquilibrés par l’action du souffle : « Le souffle guérisseur est un sublime privilège de l’homme… Comme les passes, qui peuvent être données par un grand nombre de personnes avec un bénéfice appréciable, le souffle guérisseur pourrait, lui aussi, être utilisé par la majorité des gens… il est bon de préciser qu’en tout temps ou toute situation, l’effort individuel est indispensable. » Plus loin, il arrive vers de grandes constructions où des esprits tels des momies dorment d’un sommeil peuplé d’effrayantes visions intérieures : « Ce sont des êtres qui ne se sont jamais livrés au bien autour d’eux et surtout qui ont été vraiment convaincus de la mort en tant que néant, la fin de tout, le sommeil éternel… Ils dorment parce qu’ils sont magnétisés par leurs propres conceptions négatives ; ils sont paralysés. »
La pratique de la prière
Les serviteurs de ce poste leur donnent de l’eau fluidifié et pratiquent la prière afin de faire descendre sur eux un fluide magnétique pour les réveiller : « Les lumières de la prière inondèrent la vaste enceinte… et tombaient toujours sur les corps inanimés et durcis, donnant l’impression de pénétrer leurs cellules les plus intimes.»
La pratique médiumnique sur Terre
Pour les esprits moins perturbés, des rencontres individuelles sont organisées par l’administrateur du centre. Le lendemain, André Luiz et ses compagnons se dirigent vers la terre et plus précisément à Rio de Janeiro vers un centre spirite dirigé par une mère et ses cinq enfants, un lieu de prières et de recueillement où incarnés et désincarnés travaillent en collaboration et permettent des soins d’un autre ordre.