Panier
Votre panier est vide.
Vous pourriez aimer
0

Les troubles de la personnalité

Divers

 le problème de l'être

le problème de l’être

Un problème d’actualité

Au cours du mois de janvier, l’intérêt de quelques émissions se portait sur des personnes, hommes ou femmes, qui avaient des troubles de la personnalité. Sur la chaîne M6, l’émission 66 minutes nous évoque le cas d’Olympe qui vit avec douze personnalités différentes.
Dans une autre émission, ça commence aujourd’hui, sur France 2, des jeunes femmes parlent de leurs alters, des personnes invisibles qui cohabitent avec elles. Dans le langage médical, cet ensemble de personnalités porte le nom de système. Elles sont maintenant diagnostiquées TDI (Trouble dissociatif de l’identité) et passent par des phases de troubles de l’alimentation, du sommeil et de l’humeur. Ce changement de personnalité peut durer une semaine ou plus. En règle générale, ces personnes ont vécu une enfance difficile ou violente et traversé des épisodes douloureux.
Le journal Le monde, quant à lui, se penche sur le film fiction que propose Netflix « Billy Milligam, ces monstres en lui ». Ce documentaire nous relate la vie complexe d’un homme qui aurait au moins 24 hommes ou femmes s’exprimant à travers lui. On y découvre qu’il traverse l’enfance sans grande protection, sa mère est souvent absente ou inconsciente de la situation. Il est battu par son beau-père qui abuse de lui. Personne ne fait vraiment attention à lui, aucune aide ne vient. Il a pourtant un frère aîné et une sœur plus grande que lui. Il se réfugie dans un dialogue intime. A l’âge adulte, dans les années 1970, il se tourne vers les drogues, l’alcool et le sexe. Il sera arrêté pour viol sur trois jeunes femmes. Il expliquera qu’il vit à travers diverses personnalités et qu’il ne se souvient pas des viols. Il ne sera pas condamné, il fera de l’hôpital psychiatrique, sera suivi par des autorités puis participera à des émissions TV comme seule l’Amérique est capable de le faire. Il rencontrera des vedettes et aussi l’alcool et la drogue. On se passionne pour son histoire, on la déteste aussi et il fera parler de lui jusqu’à sa mort.

Cette forme de troubles existe depuis les temps anciens

C’est au 19ème siècle, que des études sont réalisées et qu’un certain nombre de scientifiques se penche sur ce phénomène. Le docteur Binet avec son ouvrage Les altérations de la personnalité donne de nombreux exemples où l’on constate la modification du caractère d’une personne. D’autres poursuivent ce travail de recherche comme les docteurs Bouru et Burot avec leurs livres les Changements de la personnalité et De la suggestion mentale ou le docteur Osgood Mason avec son écrit : Double Personnalité ; ses rapports avec l’hypnotisme et la lucidité.
Ces études expliquent ces manifestations tantôt à cause d’états de somnambulisme ou de crises d’épilepsie et parfois par le fait d’obsessions d’Esprits. Si ces cas sont assez rares au 19ème siècle, ils deviennent de plus en plus nombreux à partir de 1980.

Qui suis-je ?

Etre une personne, c’est avoir une conscience, un moi qui réfléchit, qui s’examine et puis se souvient.
Grâce à la doctrine spirite, on sait que nos vies antérieures sont stockées en mémoire dans notre périsprit. L’incarnation sur terre permet le progrès de l’âme mais assez rarement, on se souvient de nos vies antérieures. Ce sont les expériences du spiritisme ou de la régression de la mémoire, qui y projettent quelques lumières.
Dans ces phénomènes, on voit apparaître un être tout différent de l’être normal, possédant non seulement des connaissances et des aptitudes plus étendues que celles de la personnalité ordinaire, mais, en outre, doué de modes de perception plus puissants et plus variés. Parfois même, le caractère se modifie et diffère à tel point du caractère habituel, que des observateurs se sont crus en présence d’un autre individu.
Cependant, il s’agit simplement de personnalités d’autres vies qui sont stockées dans notre périsprit et qui réapparaissent grâce à la médiumnité.

Le cas d’Alma citée dans le livre de Léon Denis

« Alma Z… était une jeune fille très saine et très intelligente, d’un caractère solide et attirant, d’un esprit d’initiative dans tout ce qu’elle entreprenait, étude, sport, relations sociales. A la suite de surmenage intellectuel et d’une indisposition négligée, sa santé se trouva fortement compromise, et, après deux années de grandes souffrances, une seconde personnalité fit brusquement son apparition.
Dans un langage mi-enfantin, mi-indien, cette personnalité s’annonçait comme étant le n° 2, venue pour soulager les souffrances du n° 1. Or, l’état du n° 1 était en ce moment-là des plus déplorables : douleurs, débilité, syncopes fréquentes, insomnies, stomatite mercurielle d’origine médicamenteuse, qui rendait l’alimentation impossible.
Le n° 2 était gai et tendre, d’une conversation fine et spirituelle, gardant toute sa connaissance, se nourrissant bien et abondamment, pour le plus grand profit, disait-elle, du n° 1. La conversation, toute raffinée et intéressante qu’elle fût, ne faisait rien soupçonner des connaissances acquises par la première personnalité. Elle manifestait une intelligence supra normale relativement aux événements qui se passaient dans le voisinage. C’est à cette époque-là que l’auteur a commencé à observer ce cas, et je ne l’ai pas perdu de vue pendant six années consécutives.
Quatre ans après l’apparition de la seconde personnalité, il en apparut une troisième, qui s’annonça sous le nom de “gamin”. Elle était complètement distincte et différente des deux autres et avait pris la place du n° 2, qu’elle garda pendant quatre ans.
Toutes ces personnalités, quoiqu’absolument distinctes et caractéristiques, étaient délicieuses chacune dans son genre, et le n° 2, en particulier, a été et est encore la joie de ses amis, toutes les fois qu’elle apparaît et qu’il leur est donné de l’approcher et elle apparaît toujours aux moments de fatigue excessive, d’excitation mentale, de prostration ; elle survient alors et persiste parfois pendant quelques jours. Le moi original affirme toujours sa supériorité, les autres n’étant là que dans son intérêt et pour son avantage. Le n° 1 n’a aucune connaissance personnelle des deux autres personnalités, elle les connaît cependant bien, le n° 2 surtout, par les récits des autres et par les lettres qu’elle reçoit souvent d’elles ; et le n° 1 admire les messages fins, spirituels et souvent instructifs que lui apportent ces lettres ou les récits des amis. »

Ce que pense Léon Denis

« Dans leur ensemble, ces phénomènes démontrent une chose : c’est qu’au-dessous du niveau de la conscience normale, en dehors de la personnalité ordinaire, il existe en nous des plans de conscience, des couches ou zones disposées de telle sorte que, dans certaines conditions, on peut constater des alternances entre ces plans. On voit alors émerger à la surface et se manifester, pendant un temps donné, des attributs, des facultés qui appartiennent à la conscience profonde ; puis ils disparaissent bientôt, pour reprendre leur rang et replonger dans l’ombre et l’inaction.
Notre moi ordinaire, superficiel, limité par l’organisme, ne semble être qu’un fragment de notre moi total. En celui-ci est enregistré tout un monde de faits, de connaissances, de souvenirs se rattachant au long passé de l’âme. Pendant la vie normale, toutes ces réserves restent cachées, comme ensevelies sous l’enveloppe matérielle. Elles reparaissent dans l’état somnambulique. L’appel de la volonté, la suggestion les mobilise. Elles entrent en action et produisent ces phénomènes étranges que la physiologie officielle constate sans pouvoir les expliquer.
Tous les cas de dédoublement de la personnalité, tous les phénomènes de clairvoyance, télépathie, prémonition, entrée en scène de sens nouveaux et de facultés inconnues, tout cet ensemble de faits dont le nombre s’accroît et constitue déjà un formidable faisceau, doit être attribué à l’intervention des forces et des ressources de la personnalité cachée…
Déjà nous voyons, au cours de l’existence terrestre, de l’enfance à la vieillesse, le moi se modifier sans cesse ; l’âme traverse une succession d’états ; elle est dans un devenir incessant ; pourtant, au milieu de ces phases diverses, son contrôle sur l’organisme ne varie pas. La physiologie a fait ressortir cette savante et harmonieuse coordination de toutes les parties de l’être, ces lois de la vie organique et du mécanisme nerveux qui ne peuvent s’expliquer sans la présence d’une unité centrale. Cette unité souveraine est la source et la conservatrice de la vie ; elle en relie tous les éléments, tous les aspects. »

Livres de Léon Denis

Pin It on Pinterest

Share This