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Des livres et des anecdotes : Sécurité Médiumnique

Des anecdotes

securite_mediumnique_1Nous sommes en 1952 au Brésil

Le président Getulio Vargas dirige le pays et sa politique est largement critiquée ; il sera discrédité deux ans plus tard. Il développe un populisme d’où émerge la classe moyenne cependant le climat reste assez instable et les réformes sociales attendent encore. Il faudra attendre les années 60 pour les voir apparaître.
Cette année, un grave accident ferroviaire à Rio de Janeiro fait 119 morts.

L’ouvrage

Dicté par le guide du médium qui s’appelle Miramez, cet ouvrage aborde la médiumnité et les multiples conseils dont il faut se prémunir.
Il ne peut pas exister de médiumnité droite sans grande confiance dans le pouvoir de l’amour. Cette certitude doit s’établir partout en ce qui concerne la vérité. La médiumnité sans l’éducation chrétienne, perd son pouvoir d’aider et de servir avec tranquillité. Les médiums existent en abondance, dans tous les mouvements religieux et la miséricorde des Esprits est si grande qu’ils travaillent avec tous, encourageant à faire le bien, même si ces frères entrent en polémiques les uns avec les autres, atrophiant leurs propres destins.

L’auteur

Joao Nunes Maia est né à Glaucilândia dans le nord du Minas Gerais en 1923 dans une famille de cinq enfants. Enfant, il parlait souvent seul. Médium psychographe et clairvoyant, il n’a de cesse de diffuser la doctrine spirite. Proche de Chico Xavier, il met en place la première radio spiritualiste. Il se désincarne en 1991.

Ecoutons un extrait

Le médium dans le doute
Le médium qui vacille provoque des difficultés pour son propre échange avec les Esprits. Doutant de ses facultés, il ruine son chemin, ne pouvant plus développer ses facultés.
La confiance a seulement de la valeur lorsque nous sommes engagés dans la vérité. L’indécision du médium qui permet à l’Esprit de parler, endort le centre de force de la gorge, qui irradie une lumière bleue claire quand le médium est confiant et, s’il doute, cette lumière s’obscurcit, retardant ses vibrations et rendant difficile la transmission des idées du communicant.
Il faut comprendre que la médiumnité est un exercice sacré, non seulement religieux, mais scientifique et philosophique et au dessus de tout, il est le support de la vie, à travers les Esprits qui s’appliquent à leurs fonctions de restaurer, de consoler et d’éveiller dans les cœurs l’espoir en la vie continuant dans les différentes parties de l’existence.
L’hésitation dans les travaux médiumniques fait que les sensibilités diminuent dans la réception des messages. Dans la profondeur de la connaissance, ces travaux médiumniques se présentent comme la plus délicate fonction des créatures humaines avec les Esprits. Ils dépendent d’un ensemble de qualités plus ou moins perfectionnées utiles aux pensées du communicant.
Le médium éduqué, quand il passe les idées des guides spirituels, donne l’impression, aux yeux du néophyte, qu’il est un agent de mystification, car il n’a pas d’aide matérielle pour impressionner ceux qui assistent, tant pour la psychophonie, que pour la psychographie, la voyance etc. Ce sont deux mondes qui s’entrecroisent, indélébiles l’un par rapport à l’autre, sans les bruits très communs aux séances des débuts du spiritualisme.
Tous les candidats à l’éveil des facultés médiumniques, ont besoin d’écoles où ils trouveront les premiers concepts d’éducation et les premières exigences de la discipline. Dans ces écoles, ils pourront comprendre la mission de ceux qui servent d’instruments aux Esprits dans le but sacré d’orienter les hommes vers l’Evangile, sans polémique et, dans le but de vivre dans la lumière de Dieu sans discorde dans l’accomplissement de son travail.
Vous pouvez et devez être vigilants, mais ne soyez pas méfiant envers tout ce qui s’approche de vous. Si vous faites ainsi, les propres forces mentales fabriqueront le fantôme de la méfiance, et il sera très difficile de s’en défaire. Ce dont nous souffrons aujourd’hui, est de ce que nous avons créé hier. Si nous sommes conscients de cette vérité, nous ferons mieux aujourd’hui, pour cueillir le meilleur demain. Si vous voulez savoir ce que vous avez été par le passé, il suffit d’analyser le présent, et vous comprendrez aussitôt. La littérature spiritualiste notant toutes les expériences éducatives, doit être lue par ceux qui désirent se perfectionner, et ensuite le travail devra suivre, parce que l’état de ces deux forces vous donnera et favorisera l’intuition de la façon dont vous aurez à marcher vers la pureté spirituelle. Toutefois, si vous doutez des valeurs qui existent en vous, vous perdrez un temps précieux, empêtrés dans l’ombre pour une période indéterminée, jusqu’à ce que mûrisse votre discernement. Vous comprendrez alors que vous devez avoir confiance en Dieu, en vous et en ceux qui vous entourent et vous aident à vivre.
Tout médium qui n’a pas été préparé à ses débuts dans la médiumnité, n’a pas confiance en lui. Et c’est en voyant ce gaspillage de la médiumnité que les cieux ont envoyé la codification de la doctrine spirite, par les mains d’Allan Kardec, pour orienter tous les médiums, leur montrant les chemins de la confiance, leur montrant ce que la foi peut faire de grandiose pour chacun et pour l’humanité.
Nous traversons une période difficile de la médiumnité. Elle est encore incompatible avec le développement intellectuel. Quand ces deux forces s’uniront, surgira l’avènement de la perfection médiumnique. Les médiums intellectuels adhèrent presque toujours à la vanité, ils sont chargés d’illusions, et renient leur propre don, en faveur de leur intelligence. L’égoïsme aussi fait parti de ces noceurs préparés dans les salles de l’orgueil. C’est la route large, bien plus commode que les autres chemins offerts par la renonciation, le pardon et le détachement.
Nous espérons que, dans le futur, nous aurons la compréhension et la coopération de l’intelligence dans les fonctions médiumniques, pour qu’elles atteignent la gloire de leurs missions avec les hommes. Ce que vous pensez de votre médiumnité, est communiqué aux autres par le procédé vibratoire, et que ce soit des personnes, des animaux ou des choses, ils enregistreront tout ce que vous pensez et sentez. Votre environnement se transformera en ce que vous voulez qu’il soit, à travers votre mode de sentir et de penser. En de nombreux cas où Jésus pratiquait la guérison, Il disait aux personnes : « C’est ta foi qui t’a guéri ». Il faut noter que le doute provoque le contraire – il est source de maladies. Si vous doutez de beaucoup de choses dans la doctrine spirite, cherchez à les élucider avec des personnes éclairées, en qui vous avez confiance, et ne continuez pas à penser et à parler de vos indécisions, qui sont des graines détériorées et que la loi vous obligera à manger.
Les dons spirituels grandissant dans l’atmosphère de la charité, de la compréhension et de l’amour, de la fraternité et du respect, deviennent des facultés en or qui illuminent et relèvent ceux qui sont dans les ténèbres, leur favorisant le rétablissement. Nous disons de nouveau qu’on enlève le doute dans le cœur et la pensée avec de bonnes lectures, des conversations édifiantes, la foi et le travail. Dans cette ambiance sûre, l’âme grandit pour Dieu, et commence à écouter la voix de Notre Seigneur quand il dit : « En vérité, je vous dis que, si vous avez la foi de la taille d’un grain de moutarde, vous pourrez transporter des montagnes, et rien ne vous sera impossible ».
Les montagnes fabriquées par le doute vous les connaissez déjà. Faites grandir votre foi, et enlevez les montagnes de votre cœur, pour que votre foi augmente votre lumière.

Livres de Joao Maia Nunes

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