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Livre Instruction pratique sur les manifestations spirites de Allan KardecLivre : Instruction pratique sur les manifestations spirites
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Renoncement

Renoncement

Une mission débordante d’amour

La majorité des personnes sur Terre est là pour apprendre, évoluer, expier, mais certains parmi nous sont là en mission, pour montrer l’exemple, ce sont des modèles de charité, d’humilité et débordant d’amour. C’est par amour qu’Alcyone est descendue volontairement et son sacrifice nous montre à quel point le véritable Amour est inconditionnel, même face aux plus cruelles intentions humaines. Cette histoire est la preuve que les véritables histoires d’amour n’ont pas besoin d’être extravagantes pour être extraordinaires.

Les mécanismes de la vie

C’est une œuvre adaptée à tous, parfaite pour les personnes qui souhaitent s’initier comme pour les spirites avérés, elle n’a pas vocation d’étudier la doctrine spirite comme le ferait les œuvres de Léon Denis ou Allan Kardec, mais davantage de l’appréhender, expliquant par de nombreuses illustrations les mécanismes de la vie. On y parle du choix des épreuves et de leurs conséquences mais aussi des liens de parenté qui unissent les individus d’une même famille car rien n’est laissé au hasard. Le cercle familial et amical ainsi que les adoptions, tout est programmé et lié par des incarnations précédentes pour des épreuves collectives. Ce livre imprégné d’amour, j’en suis certaine, ne vous laissera pas indifférent, c’est une œuvre venue du ciel, pour caresser nos cœurs et nos esprits, pour nous redonner espoir et conscience de la gravité de nos actes. En voici un extrait.

Le cousin Antero

Antero de Oviedo, cousin de Madeleine, mère d’Alcyone, a été l’auteur de nombreux malheurs, causant la perte de Madeleine ; il a été impliqué dans des trafics d’esclaves.
«Au début, Antero de Oviedo avait faim et soif, mais peu à peu, de telles sensations cédaient à des souffrances plus atroces. Les dernières impressions de son décès tragique restaient présentes en lui. Un silence terrifiant l’entourait, uniforme, invariable. Quand il pensait percevoir des voix humaines, c’étaient des bruits confus d’éclats de rires mesquins qui se faisaient entendre, le laissant croire qu’il était guetté par des ennemis intangibles qui, également plongés dans ce manteau d’épaisse obscurité, plaisantaient sur Dieu et sur les notions sanctifiantes de la vie.

Les tourments

Condamné endurci, il revoyait dans les moindres détails les expériences où il avait échoué. Les précieuses occasions perdues, tout, tout le tourmentait et transformait son cœur en une source de lamentations perpétuelles, mais malheureusement, par cruauté et par égoïsme, il avait méprisé les possibilités offertes par la providence. Le souvenir du crime pratiqué à l’égard de Madeleine, malade désarmée, était un ulcère empoisonné qui aggravait son malheur. Torturé de remords, il retournait dans les rues parisiennes dévastées par la variole abjecte, et en vain il essayait de revenir dans le temps afin de corriger ses graves erreurs.
Le rappel du commerce et du trafic d’esclaves le terrorisait. Il revivait les viles scènes des bateaux négriers les rares fois où il était allé sur la côte africaine. Et il entendait les lamentations et le malheur de ceux qui se voyaient obligés de se séparer des êtres chers. Tout blessait son esprit douloureux avec une fabuleuse clarté et une poignante vivacité. Comment n’avait-il pu entrevoir la vérité sur Terre ? Quel voile étrange lui avait couvert les yeux ? Pourquoi n’avait-il pas soutenu Madeleine dans les vicissitudes du destin au lieu de ruiner son avenir de femme et de mère ? Pourquoi avait-il accepté cette criminelle suggestion d’abuser de créatures ignorantes en les conduisant à une infâme captivité alors qu’il aurait dû les secourir fraternellement par simple devoir d’humanité ?
Le poison fulminant avec lequel il s’était suicidé, semblait encore brûler ses entrailles en un supplice interminable. Néanmoins, ce qui l’impressionnait le plus, c’est qu’il ne sentait plus sa main droite décharnée et que l’un de ses pieds était comme paralysé ! Les ténèbres l’empêchaient de voir, mais de temps en temps, au toucher, il ressentait des sensations pénibles qui l’amenaient à supposer une inquiétante anomalie. Pris d’étonnement, il a senti que quelqu’un venait à son aide. Quelques instants encore et l’Esprit de D. Marguerite apparaissait.

L’Esprit de Marguerite

– Ah ! Ma mère ! S’exclama-t-il
– Dans quel état est-ce que je te retrouve, Antero ! Les messagers de Jésus permettent que je t’apporte un peu de consolation. Alors, reprends courage, mon fils ! As-tu déjà réfléchi au résultat de tes actions entreprises dans le monde ? Le dédain pour l’occasion réparatrice qui te fut donnée te blesse aujourd’hui avec de sévères conséquences. La main qui a signé des documents condamnables, est là complètement amorphe ; le pied qui a marché sur des chemins menant à des faits délictueux est difforme ; les yeux qui ont cherché le mal sont remplis d’ombres épaisses, le Seigneur ne te niera pas l’excellence de sa bonté, mais ce n’est qu’au contact de nouvelles luttes terrestres que tu réussiras à réintégrer les facultés sacrées que tu as dédaignées en oubliant volontairement tes plus nobles devoirs.
– Comment cela ? Interrogea-t-il perplexe.
– Quand Jésus pardonne ce n’est pas avec des formules verbales faciles à prononcer, mais par une nouvelle opportunité de purification offerte. Le corps charnel est un abri précieux dans lequel nous pouvons corriger ou grandir notre âme, effacer les tâches d’un passé obscur ou développer des ailes divines pour nous envoler dans l’espace intégral à la recherche des mondes supérieurs. Tu pourras encore profiter de la mission d’Alcyone qui est retournée dans le cocon familial pour nous enseigner à tous l’humilité, l’amour, le pardon réciproque et l’obéissance en Dieu. Tu n’auras pas la beauté physique du passé, ni la liberté complète de tes mouvements puisque tu retourneras au monde pour te soigner.
Antero craignait les angoisses de la Terre, mais comprenant la généreuse intention de sa vénérable bienfaitrice, il a murmuré :
– J’accepte.

En se rapprochant de la terre

A un moment donné, cependant, il s’est vu avec sa bienfaitrice devant une modeste maison aux environs d’un bois. Il n’a pas eu de difficulté à identifier l’humble demeure où était installée Madeleine. Ils se sont approchés. Elle faisait de la couture près de sa fille qui semblait très attentive au travail de sa mère. Le jeune homme a esquissé un geste et il eut une expression de surprise, mais il a bientôt compris que personne ne s’était rendu compte de sa présence dans la pièce baignée de la lumière du soleil.
D. Marguerite l’a tranquillisé puis a ajouté :
– Regarde ? Elle se bat héroïquement et profite maintenant de cette leçon de pauvreté matérielle pour élever sa pensée à Dieu.
Antero se mit à prier très sincèrement. A cet instant la gentille Alcyone, comme touchée au fond de son cœur s’exclama avec une étrange lueur dans ses grands yeux :
– Mère, tu te rappelles du cousin Antero ?
– Pourquoi cette question ?
– Est-ce qu’aujourd’hui je peux prier Dieu pour lui quand ce sera l’heure.
– Bien sûr, a dit Madeleine émue.
– Mère, il y a combien de temps qu’il est parti au ciel ? A interrogé la petite enfant avec sa charmante naïveté.
– Il y a environ deux ans.

L’aide providentielle

Elles ne savaient pas qu’Antero de Oviedo était agenouillé là, tout près d’elles, en pleurs à penser que ces deux ans avaient semblé deux longs siècles.
Une année exactement après l’aide apportée par la mère à l’Esprit d’Antero de Oviedo, est né le premier enfant de Dolores, une esclave de la maison voisine de Madeleine. Tous attendaient sa venue dans l’agitation de la joie mais l’enfant causa une très grande déception. Sa petite main et son pied droit étaient déformés et il avait aussi un singulier défaut aux yeux. Sa main n’avait que deux doigts, tandis que son pied était tordu et refermé. Les premiers jours, les parents honteux et inquiets ont essayé de dissimuler le fait ; mais la vieille employée qui servait de sage-femme dans la grande propriété des Estigarribia apprit la nouvelle à D. Alfonse dont le père n’admettait pas l’existence d’handicapés dans leur domaine.”

Livres de Chico Xavier

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