Célia Diniz

Célia Dinize

Sa vie

Née dans une famille spirite, avec des parents qui étaient de très proches collaborateurs de Chico Xavier, Célia Diniz a grandi auprès de cet immense médium et était donc à très bonne école lorsque le chagrin l’a accablée. Elle est entourée de nombreux frères et sœurs mais elle a côtoyé très tôt la mort par la perte de sa sœur, puis un de ses frères. Son père dirigeait le centre où Chico Xavier travaillait.
Elle est devenue professeur au collège, puis suivant les pas de son père, elle dirige actuellement le centre Luiz Gonzaga à Pedro Léopoldo. Elle donne des conférences à travers le pays et l’Europe

Sa lutte

Mais être spirite, et donc croire en une vie après la mort, n’enlève en rien la douleur de l’absence physique. Par contre, savoir que son enfant est parti vivre ailleurs et qu’il est plus heureux auprès de Dieu transforme les larmes de désespoir en larmes de regrets, et le travail interne permet de ne pas y ajouter un surcroît de souffrance.
Mais comme on demande beaucoup à ceux qui ont beaucoup reçus, et alors qu’elle pensait que la foudre ne frappait jamais deux fois au même endroit, quelques années après, Dieu rappellera à Lui un autre de ses enfants, sa fille de 27 ans, qu’une maladie emportera brutalement, sans avoir eu le temps, ici aussi, de s’y préparer. Un peu plus tard encore, c’est Célia Diniz qui sera affectée de cette même maladie qui l’amènera à son tour aux frontières de la mort.

Ensuite…

Après avoir donné de nombreuses conférences dans le monde entier, Célia Diniz a choisi de partager ses expériences en les complétant par un livre. Comme elle le dit elle-même en toute fin de l’ouvrage, elle a écrit principalement pour les mutilés de l’émotion qui, comme elle, veulent apprendre à se dégager des décombres. Ainsi, Vaincre la douleur de la mort montre bien comment le spiritisme peut aider concrètement à surmonter les plus cruelles épreuves.
Son livre est riche de tous ces récits émouvants, ceux du deuil de ces deux enfants bien sûr, mais aussi ceux des autres deuils qu’elle a eu à affronter dans sa vie. En regard des épreuves traversées, on découvre d’instructives anecdotes issues d’une vie passée aux côtés du grand Chico. L’ouvrage nous relate les interrogations, les réflexions de cette mère spirite confrontée à la désincarnation de deux de ses enfants. Face à une telle douleur, on ne peut plus se contenter de théorie et le spiritisme doit alors prendre tout son sens, dans une réelle pratique et mise en œuvre quotidienne, pour apprendre à surmonter, à vivre avec et même à exalter cette douleur afin de la transformer en espoir à offrir en partage à d’autres mères endeuillées, même si elles ne sont pas spirites…