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Des livres et des anecdotes : Et la vie continue

Des anecdotes | 0 commentaires

Et la vie continue

Et la vie continue

Le livre

Ainsi lorsque Evelina décède, elle retrouve dans l’espace spirituel son fiancé, qui s’est suicidé parce qu’elle en avait finalement choisi un autre. Elle devra comprendre en quoi, elle a contribué à la souffrance et à la mort de celui-ci et comment elle pourra l’aider dans l’au-delà et ainsi réparer ses erreurs.
Pour Ernesto, décédé suite à une opération, il va apprendre à pardonner et à aider. Sa femme est restée sur terre, elle est devenue folle ; elle est poursuivie par un ancien amant qui la tourmente. Avec Evelina, ils vont ensemble comprendre que leurs destins sont liés et qu’ils doivent réparer.
Toutes ces personnes vont chercher de nouvelles directives pour permettre de mettre en œuvre de nouvelles expériences vers un processus d’évolution. On comprend avec certitude que la vie continue après la mort et qu’elle est toujours ajustée aux éternelles lois du Créateur, pleine d’espérance, de travail et de progrès.

En 1968, au Brésil,

Une dictature militaire de droite continue à diriger le pays depuis 1964. La pauvreté et l’insécurité dominent dans les immenses favelas. La corruption ruine l’économie. Il faudra attendre les années 80 pour pourvoir installer une république fédérative et permettre à la classe moyenne de se développer.

Durant cette année, le médium…

Chico Xavier a déjà à son actif, quarante ans de pratique médiumnique au service du spiritisme. Il a participé à plus de 6500 réunions spirites et reçut plus d’un million de personnes. Il a passé plus de 73 000 heures à psychographier en produisant 21 772 vers et 17 119 pages formant en cela 92 livres.
Riche de ce bilan singulier, Chico est jugé apte, selon les Esprits supérieurs, à tenir des réunions médiumniques consacrées à des messages personnels. C’est une nouvelle étape dans l’activité médiumnique de Chico et il se voue à cette activité les vendredis et les samedis de chaque semaine. Ces réunions attirent un public encore plus nombreux.
Le 4 avril 1968, Chico reçoit de sa ville d’adoption le titre de citoyen honoraire d’Uberaba. C’est la plus grande distinction qu’une ville peut décerner à l’un de ses habitants. Dans son dis-cours, le maire justifie cet honneur par ces mots : « Chico Xavier est semblable à la lumière qui illumine le chemin des malheureux, à la canne qui soutient les pas du marcheur, à la sève qui alimente la plante pour le miracle de la moisson. En dépit de l’humilité de sa vie, son objectif est d’œuvrer pour son prochain sans penser à lui-même. Sa splendide philosophie proclame que nous sommes tous des frères assis autour d’une même table. Sur cette table le pain se partage entre tous, le vin de l’amour se boit dans le même verre de compréhension mutuelle. A cette table, le pardon oublie l’injure, la charité sanctifie le geste, le renoncement ennoblit les actes, la parole amicale séduit et vainc les ténèbres, le baume de la prière anesthésie la douleur, la force de l’esprit irradie le bien.
Francisco Candido Xavier est un instrument envoyé par Dieu pour consoler ceux qui souffrent, un éclairé qui laisse la lumière du Soleil dans les traces de ses pas. Cet homme simple est l’homme des quartiers pauvres, des maisonnettes humbles, des lits où souffrent les malades, des berceaux où pleurent les enfants sans lait, des auberges où se réfugient des délaissés sans pain, des rues éteintes où la misère crie et fixe son regard. Il est le frère dont on a besoin dans les heures incertaines et les moments affligeants. Mais il est aussi le maître qui enseigne car il renferme l’intelligence et la culture d’un sage dans un individu qui ne s’éblouit pas par l’exubérance de ses propres vertus. »

Ecoutons un passage de l’ouvrage

Dûment accrédités, Evelina et Ernesto, après un bref trajet à travers les rues de la cité qui revêtait un aspect enchanteur à leurs yeux, atteignirent l’institut de protection spirituelle. Accueillis avec douceur par l’instructeur Ribas qui se dédiait à la clinique psychiatrique dans le département d’assistance auquel il appartenait, ils se sentirent aussi à leur aise que s’ils visitaient un cabinet terrestre moderne. La simplicité, le confort et la sécurité primaient en tout. Des travailleurs, des portes fichiers, différents appareils destinés à l’enregistrement de la pensée étaient visibles. Les présentations passées, l’instructeur entra dans le vif du sujet :
– Nous avons été informés que vous vous enregistrerez ici, dans notre cabinet, et nous pouvons commencer par madame.
Poursuivant, il héla un employé qu’il appela Frère Tema, et ce dernier ayant répondu à sa sollicitation, il lui indiqua Ernesto en annonçant :
– Vous resterez ensemble pendant que j’écouterai notre soeur Evelina… Puis il dit à un Fantini fort impressionné :
– Ne craignez rien. Toute conversation au sein de notre institut se trouve subordonnée à l’encouragement et à la santé. Aucune pensée négative. Dès que notre conversation initiale avec notre amie aura pris fin, nous aurons notre entretien.
Cette situation intime se revêtait d’une telle spontanéité que les deux nouveaux venus ne parvinrent pas à percevoir la véritable situation.
Seraient-ils dans le monde spirituel ou bien sur Terre, la Terre qui leur était familière, dans un endroit inconnu où on leur parlait de l’esprit libéré avec une certaine finalité thérapeutique ?
ensaient-ils tous deux. Et ils en venaient presque à admettre avoir sombré dans la folie, s’imaginant à présent en convalescence. Abritant de tels doutes, Evelina accompagna docilement le médecin et, arrivés dans une pièce meublée avec distinction et simplicité, elle prit place dans le fauteuil qu’il lui indiqua en expliquant avec courtoisie :
– Soyez en paix. Notre institut se consacre à la protection et au traitement des personnes qui lui sont rattachées. Tout d’abord, nous procéderons à votre enregistrement à la protection de secours puis, si nécessaire, viendra le réajustement. De ce fait, nous n’aurons qu’une conversation fraternelle, sans cérémonie. Nous converserons simplement et toutes les informations seront enregistrées pour des études futures. À vrai dire, je ne fais ici qu’accueillir les patients car les personnes qui sont en analyse ici possèdent une longue liste d’amis qui se trouvent en retrait, amis qui examineront leurs paroles et réactions de manière à savoir dans quel sens et jusqu’à quel point ils leur fourniront le soutien qu’ils sont en droit de recevoir.
Devant une Evelina stupéfaite, sur un geste du mentor, un grand miroir apparut auprès du fauteuil, laissant penser que la pièce devait être reliée au système électrique par des dispositions spéciales.
– Notre conversation sera filmée. C’est une simple mesure visant à ce que vos contacts avec notre centre soient suivis avec sécurité pour ce qui est de l’assistance qui vous sera indispensable lors de vos premiers temps de vie spirituelle. Tranquillisez-vous, mais comprenez que toutes vos questions et vos réponses seront de grande importance pour votre profit. Par vos questionnements, l’autorité de l’institut identifiera votre situation vis-à-vis de vos connaissances, et par vos réponses, elle connaîtra le degré de vos besoins. Parlons.
Face à ce regard doux et énergique en même temps, Evelina se sentit semblable à une enfant d’école primaire face à un examinateur expérimenté et, arrivant à la conclusion qu’il lui était impossible de se soustraire à l’épreuve, elle demanda avec un courage respectueux :
– Instructeur Ribas, attendu que vous avez fait référence à mes premiers temps de vie spirituelle, est-il vrai que nous sommes des Esprits désincarnés, des personnes n’habitant plus la Terre ?
– Exactement, bien que vous ne soyez pas encore en mesure de vous en convaincre.
– Pourquoi une telle difficulté d’adaptation ?
– Le manque de préparation dans la vie physique. D’une manière générale, votre attitude de surprise est commune à la plupart des créatures terrestres en raison d’un manque d’intégration réelle avec les expériences religieuses auxquelles elles s’attachent.
– Si nous sommes effectivement morts, pensez-vous qu’en tant que catholique je doive présenter ou devrais présenter un niveau plus complet de communion avec la vérité spirituelle que je ne parviens pas à comprendre ?
– Clairement.
– Comment cela ?
– Si durant votre expérience dans le corps dense vous pensiez fermement aux enseignements de Jésus, le divin Maître qui est ressorti du tombeau afin de démontrer la vie éternelle, si vous méditiez sur l’essence des offices religieux, tous adressés à Dieu, et après Lui, aux morts sublimes comme le sont Notre Seigneur Jésus Christ, son auguste Mère et les Esprits héroïques que nous vénérons comme étant des saints de la vie chrétienne, vous ne vivriez pas la stupéfaction qui jusqu’à maintenant rend insensible vos centres de force malgré l’élévation et la délicatesse de vos aspirations.

Livres de …

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