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Livre Instruction pratique sur les manifestations spirites de Allan KardecLivre : Instruction pratique sur les manifestations spirites
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Je demande aux Esprits

Des anecdotes

lazare_revivifie

Lazare revivifié

L’auteur spirituel

Humberto de Campos Veras est né au Brésil en 1886. Journaliste mais aussi homme politique, il écrit de nombreuses ouvrages comme des nouvelles, des essais ainsi que des poésies. En 1920, il devient président de l’académie des lettres. Il se désincarne en 1934.
Quelques années plus tard, il se communique et dicte au médium Chico Xavier une bonne dizaine de livres. A ce jour, tous ne sont pas traduits en français.

Les Esprits se communiquent

Effectivement, les Esprits peuvent se communiquer, ils peuvent le faire spontanément ou venir suite à notre appel, c’est-à-dire sur évocation. La nature des questions est un point important et Allan Kardec dans son livre des médiums y répond :
– Les Esprits répondent-ils volontiers aux questions qui leur sont adressées ?
«C’est suivant les questions. Les Esprits sérieux répondent toujours avec plaisir à celles qui ont pour but le bien et les moyens de vous faire avancer. Ils n’écoutent pas les questions futiles.»
– Suffit-il qu’une question soit sérieuse pour obtenir une réponse sérieuse ?
«Non, cela dépend de l’Esprit qui répond.»
– Mais une question sérieuse n’éloigne-t-elle pas les Esprits légers ?
«Ce n’est pas la question qui éloigne les Esprits légers, c’est le caractère de celui qui la fait.»
Dans son ouvrage, au chapitre en quête de vérité, voyons ce qu’Humberto de Campos nous dit :

En quête de vérité

Il est vraiment étrange que les compagnons de la terre aient des réclamations à faire au chapitre de la vérité. Ils demandent sans cesse à connaitre la pure réalité des choses. Ils l’exigent comme des enfants têtus faisant un quelconque caprice. Comme si ce qu’ils demandaient n’était qu’une bagatelle, ils réclament des manifestations presque burlesques et nous réduisent à la ca¬tégorie de simples professionnels de la prestidigitation.
Un certain monsieur cache un mouchoir dans le dernier tiroir d’une commode en pin et attend que nous nous pronon¬cions. Ce qui fait que nous devons décrire en détail la nature de l’objet, la qualité du matériel avec lequel il a été fabriqué et le meuble dans lequel il a été mis. Si nous réussissons cet exploit, il croit en la survie. D’autres fois, c’est une dame qui demande une démonstration différente. Elle a perdu un bijou de valeur et d’estimation dans son propre foyer. Elle a jeté un rapide coup d’œil aux quatre coins de sa résidence et assure qu’elle a cherché minutieusement dans tous les coins de la maison. Après avoir émis quelques soupçons, elle demande aux frères invisibles qu’ils lui disent le nom de la personne qui a dérobé la relique. Mais quand l’ami spirituel tarde à lui donner des éclaircissements pour des questions de bonnes manières, justifiant par là son refus à se prononcer en raison de l’épineux sujet, la consultante l’interroge en essayant de l’aider :
– N’est-ce pas Antoine, le fils de la voisine du devant ?
Quelquefois l’entité spirituelle s’attarde dans des explications délicates, mais la créature insiste en l’interrogeant à nouveau :
– Ne serait-ce pas, plutôt, la visite que nous avons reçue jeudi après-midi ?
Imaginez-vous, donc, la surprise de l’Esprit bienveillant et sage face à de telles interrogations. Vaincrait-il de si grands obstacles vibratoires, descendrait-il d’une zone aussi élevée afin de jouer à cachecache, ou pour découvrir les objets perdus des dames paresseuses ou malveillantes ?
D’autres croient que par le fait d’avoir abandonné l’enveloppe physique, nous savons tout ce qui se rapporte à la vie et à la mort. Ils préparent des expériences cocasses et demandent au messager invisible de lire telle partie de telle feuille d’un livre caché parmi des centaines de volumes sur différents sujets. Si le compa¬gnon désincarné réussit à les satisfaire, ils admettent être face à la vérité qui, pour eux, se réduit à quelques preuves insignifiantes.
Logiquement, tout cela est possible. Trouver des objets per¬dus et réaliser des expériences télépathiques sont des occupations agréables pour beaucoup d’entités proches des êtres humains. Tout comme certains messages relatifs à des évènements intimes à caractère domestique qu’un visiteur averti considèrerait comme des indiscrétions grossières et ridicules peuvent causer énormément de plaisir aux jeunes.
On objecterait, peut-être, qu’il existe sur les deux plans des gens qui se consacrent à ce type de recherches dans un objec¬tif scientifique. La psychométrie moderne, par exemple, exige certaines démonstrations qui aident les moins convaincus. Mais dans ce domaine, c’est presque toujours le sensitif qui s’absente provisoirement de son corps dense, révélant ainsi les capacités transcendantales de l’âme incarnée.
Sous prétexte de réaliser une tâche édifiante et éternelle au service de la vérité, les Esprits bienfaiteurs ne peuvent utiliser de telles expressions à caractère phénoménique.
– Sous couvert de servir la vérité, je ne peux interférer en découvrant la bague d’une telle, m’expliquait un compagnon qui était invité à réaliser une tâche de cette nature, parce que si j’arrive à la trouver, demain on me chargera de localiser une bourse oubliée dans le salon de la couturière ; la semaine pro¬chaine on me demandera de trouver l’employée qui s’est enfuie avec le boulanger et, le mois suivant, elle viendra me voir pro¬fondément inquiète pour trouver son mari noyé dans l’ivresse, abandonné à des nuits de plaisir prolongé, alors que je serai attelé à des occupations pressantes et importantes. Et si je ne découvre pas la bourse, si je ne trouve pas la domestique et ne ramène pas son mari au foyer, comme je le fis pour la bague, elle me cou¬vrira peut-être d’accusations indues, elle n’hésitera pas à offenser l’honorabilité du médium qui nous rend charitablement service. D’ailleurs, elle se convertira probablement en détractrice arbi¬traire de la doctrine qui nous est si chère en tant que source de consolation et d’espoir dans le monde.
Nous ne pouvons vendre à bas prix nos manifestations sous peine de manquer de respect aux fonctions qui sont les nôtres.
Il y a quelque temps de cela, un autre ami à nous, un bon médecin désincarné m’assurait :
– La majorité des souffrants sur la terre nous supplie de leur donner des diagnostics infaillibles et des clarifications exactes, car ils veulent être informés de l’absolue réalité. Ils allèguent que notre point de vue, à nous qui sommes dépourvus de la chair, doit détenir la vérité des choses. Pourtant, comment leur démontrer qu’ils sont les auteurs de leurs propres déboires, qu’ils détruisent leur foie par inconséquence en l’irritant, qu’ils empoisonnent leur estomac par excès d’aliments, qu’ils ruinent leur sang en se jetant dans des aventures condamnables, qu’ils attrapent des infections dangereuses par précipitation ou insouciance ? Si nous leur montrons leurs responsabilités dans les processus patholo¬giques, peut-être n’arriveront-ils pas à rester dans le corps au-delà de quelques heures après nos déclarations.
Cependant, au souvenir de notre transit dans la chair, nous ne pouvons mentir, mais nous devons nous taire pour leur propre bien et attendre que le temps fasse son oeuvre. Grâce à la sérénité, nous arrivons à sauver quelque peu leur patrimoine et à préserver les précieux efforts qu’ils font encore pour rendre service à nos amis du monde.
D’après ce que nous avons pu observer, même pour ceux qui ont déjà été transférés dans les contrées invisibles de la terre, la vérité est la révélation sacrée de Dieu sur le plan des intérêts éternels que nul ne doit mépriser.
– Qu’est-ce que la vérité ? demanda Pilate, présomptueuse¬ment, à Jésus.
Le Maitre lui répondit par un silence sublime. Quelle ex¬pression de la vérité pouvait être donnée aux hommes en cette heure angoissante vécue à Jérusalem où le mensonge dominait les Juifs et les Romains engagés dans le processus de la croix ? Comment remplir de miel le vase débordant de vinaigre ?
La connaissance suprême, en tant que révélation divine, n’est pas un bien transmissible. Tous les fils de Dieu, sur la terre ou au-delà, veulent la trouver. Nul ne demande, néanmoins, aux amis désincarnés des démonstrations pour résoudre ce problème d’in¬tégration avec la lumière divine. Sur le chemin de la vie, l’être ne peut s’édifier dans la vérité à partir des informations des autres. C’est une réalisation éternelle. Il appartient à chaque créature de la consolider en elle-même, peu à peu, face à sa propre conscience.

Livres de Chico Xavier

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